Un modèle économique au service de l’intérêt général
Fondée en 2018, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) Villages Vivants s’est donné pour mission de remettre l’immobilier au service du bien commun. Son modèle repose sur une conviction simple : un village vivant dépend de ses lieux de rencontre, de ses commerces, et de la capacité de ses habitants à s’en réapproprier la gestion.
Lancée le 4 septembre 2025, la campagne « Entrez, c’est ouvert ! » incarne cette philosophie. L’opération vise à réunir 1,5 million d’euros d’épargne citoyenne afin de financer de nouveaux lieux de vie — cafés, auberges, librairies, tiers-lieux — dans les zones rurales en déclin. « Ces lieux sont de véritables leviers pour maintenir la vie et rénover le patrimoine ancien », explique Sylvain Dumas, co-directeur de Villages Vivants au BrefEco.
Dans les territoires concernés, la coopérative agit comme une foncière solidaire : elle achète, rénove et loue des locaux à des porteurs de projets collectifs — associations, SCOP, SCIC — qui s’engagent à faire vivre des activités de proximité. Ce modèle hybride entre immobilier social et entrepreneuriat territorial permet de sortir les biens du marché spéculatif pour les inscrire dans une logique d’usage collectif.
Selon le dossier de presse de septembre 2025, la coopérative compte aujourd’hui 16 salariés, 810 sociétaires et porteurs de titres participatifs, et a déjà ouvert 28 lieux dans 13 départements du quart sud-est de la France. Plus de 225 emplois y sont hébergés, pour 10 000 m² de patrimoine réhabilité.
Lancée le 4 septembre 2025, la campagne « Entrez, c’est ouvert ! » incarne cette philosophie. L’opération vise à réunir 1,5 million d’euros d’épargne citoyenne afin de financer de nouveaux lieux de vie — cafés, auberges, librairies, tiers-lieux — dans les zones rurales en déclin. « Ces lieux sont de véritables leviers pour maintenir la vie et rénover le patrimoine ancien », explique Sylvain Dumas, co-directeur de Villages Vivants au BrefEco.
Dans les territoires concernés, la coopérative agit comme une foncière solidaire : elle achète, rénove et loue des locaux à des porteurs de projets collectifs — associations, SCOP, SCIC — qui s’engagent à faire vivre des activités de proximité. Ce modèle hybride entre immobilier social et entrepreneuriat territorial permet de sortir les biens du marché spéculatif pour les inscrire dans une logique d’usage collectif.
Selon le dossier de presse de septembre 2025, la coopérative compte aujourd’hui 16 salariés, 810 sociétaires et porteurs de titres participatifs, et a déjà ouvert 28 lieux dans 13 départements du quart sud-est de la France. Plus de 225 emplois y sont hébergés, pour 10 000 m² de patrimoine réhabilité.
L’investissement citoyen comme moteur de cohésion sociale
La levée de fonds 2025 marque une nouvelle étape pour Villages Vivants, qui souhaite renforcer la participation citoyenne dans la revitalisation rurale. En devenant sociétaire, tout citoyen peut acquérir une part sociale à partir de 100 €, récupérable après cinq ans, assortie d’un avantage fiscal de 25 % et d’un droit de vote en assemblée générale.
Pour les investisseurs souhaitant diversifier leur engagement, la coopérative propose également des titres participatifs de 1 000 €, rémunérés 1 % par an pendant sept ans. Ces placements, labellisés Finansol et reconnus Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS), garantissent un usage transparent des fonds et un retour social concret.
Pour les investisseurs souhaitant diversifier leur engagement, la coopérative propose également des titres participatifs de 1 000 €, rémunérés 1 % par an pendant sept ans. Ces placements, labellisés Finansol et reconnus Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS), garantissent un usage transparent des fonds et un retour social concret.
Une gouvernance démocratique pour un impact durable
La spécificité de la démarche de Villages Vivants tient autant à sa gouvernance qu’à son objet social. En tant que SCIC, la coopérative réunit plusieurs catégories d’acteurs : salariés, usagers, collectivités locales, entreprises et citoyens. Chaque membre, quel que soit le montant de sa participation, dispose d’une voix. Cette organisation, fondée sur le principe “une personne = une voix”, garantit que les décisions stratégiques restent alignées avec l’intérêt collectif. L’ensemble des bénéfices générés par la coopérative est intégralement mis en réserve pour financer de nouveaux projets. Cette lucrativité limitée est au cœur du pacte coopératif : il ne s’agit pas de rémunérer le capital, mais de faire fructifier le collectif.
« Les entrepreneurs en collectifs qui ont un projet d’utilité sociale en milieu rural peuvent faire appel à Villages Vivants pour acheter un local qu’ils ont identifié. Ainsi, ils deviennent locataires dans un rapport équilibré et solidaire », explique Anne-Sophie Daudon, responsable du parcours immobilier.
L’ambition à horizon 2027 est claire : atteindre 5,4 millions d’euros collectés et 2 000 sociétaires, contre 2,5 millions d’euros levés depuis la création de la coopérative. L’impact attendu dépasse la seule dimension économique : il s’agit de revitaliser les bassins de vie, de préserver le patrimoine bâti et de réduire la fracture territoriale en recréant du lien au cœur des villages.
« Les entrepreneurs en collectifs qui ont un projet d’utilité sociale en milieu rural peuvent faire appel à Villages Vivants pour acheter un local qu’ils ont identifié. Ainsi, ils deviennent locataires dans un rapport équilibré et solidaire », explique Anne-Sophie Daudon, responsable du parcours immobilier.
L’ambition à horizon 2027 est claire : atteindre 5,4 millions d’euros collectés et 2 000 sociétaires, contre 2,5 millions d’euros levés depuis la création de la coopérative. L’impact attendu dépasse la seule dimension économique : il s’agit de revitaliser les bassins de vie, de préserver le patrimoine bâti et de réduire la fracture territoriale en recréant du lien au cœur des villages.