Des avancées chiffrées, mais des écarts préoccupants
Depuis la promulgation de la loi Handicap il y a 20 ans jour pour jour, le nombre de personnes reconnues en situation de handicap en France a plus que doublé, passant de 1,3 à plus de 3 millions. En parallèle, les actions menées ont permis de doubler le nombre de personnes en emploi, atteignant aujourd'hui 1,2 million. Ces résultats sont le fruit de réformes structurelles, notamment la rénovation de l'obligation d’emploi en 2018 et la mise en place de dispositifs comme l’emploi accompagné ou les CDD tremplin, se félicitent le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP) et l'Agefiph, l’association chargée de soutenir le développement de l'emploi des personnes handicapées dans les entreprises françaises.
Cependant, malgré ces évolutions, les écarts avec le reste de la population active demeurent importants. Le taux de chômage des personnes handicapées, bien qu'en baisse, reste élevé à 12%, contre 7% pour l'ensemble des travailleurs. Ce différentiel de cinq points souligne les difficultés persistantes à intégrer ce public dans le marché du travail, en dépit des efforts déployés. De plus, si près de 3 millions de personnes ont été formées ou maintenues dans leur emploi grâce à l’intervention de l’Agefiph et du FIPHFP, il reste une marge de progression, notamment pour développer des parcours professionnels durables. Chaque année, environ 25.000 personnes sont maintenues dans l’emploi, un chiffre en forte hausse par rapport aux 10.000 personnes en 2005. En matière d’apprentissage, près de 15.000 contrats sont signés annuellement, contre seulement 1.900 il y a vingt ans. Ces résultats sont encourageants, mais le chemin vers une véritable égalité des chances reste encore long.
Cependant, malgré ces évolutions, les écarts avec le reste de la population active demeurent importants. Le taux de chômage des personnes handicapées, bien qu'en baisse, reste élevé à 12%, contre 7% pour l'ensemble des travailleurs. Ce différentiel de cinq points souligne les difficultés persistantes à intégrer ce public dans le marché du travail, en dépit des efforts déployés. De plus, si près de 3 millions de personnes ont été formées ou maintenues dans leur emploi grâce à l’intervention de l’Agefiph et du FIPHFP, il reste une marge de progression, notamment pour développer des parcours professionnels durables. Chaque année, environ 25.000 personnes sont maintenues dans l’emploi, un chiffre en forte hausse par rapport aux 10.000 personnes en 2005. En matière d’apprentissage, près de 15.000 contrats sont signés annuellement, contre seulement 1.900 il y a vingt ans. Ces résultats sont encourageants, mais le chemin vers une véritable égalité des chances reste encore long.
Des changements démographiques et une meilleure prise en compte des handicaps
Les caractéristiques démographiques des personnes handicapées ont également évolué. Les femmes représentent aujourd’hui plus de 50% des bénéficiaires, alors que cette proportion était nettement inférieure il y a vingt ans. La population est également plus âgée : les plus de 50 ans constituent désormais 50% des personnes en situation de handicap actives, contre un tiers en 2005.
Sur le plan professionnel, on constate une augmentation notable du niveau de qualification. En effet, 34% des actifs handicapés occupent des postes de cadres ou de professions intermédiaires, soit une hausse de 13 points en vingt ans. Cette progression s’explique en partie par une meilleure prise en compte des troubles psychiques, des maladies chroniques évolutives et des handicaps neurodéveloppementaux, qui élargissent l’accès aux dispositifs de formation et d'accompagnement.
Malgré ces avancées, la prévention de la désinsertion professionnelle reste un enjeu crucial. Les risques de sortie du marché du travail pour raisons de santé restent élevés, et les dispositifs doivent encore être améliorés pour garantir une inclusion durable des travailleurs handicapés.
Sur le plan professionnel, on constate une augmentation notable du niveau de qualification. En effet, 34% des actifs handicapés occupent des postes de cadres ou de professions intermédiaires, soit une hausse de 13 points en vingt ans. Cette progression s’explique en partie par une meilleure prise en compte des troubles psychiques, des maladies chroniques évolutives et des handicaps neurodéveloppementaux, qui élargissent l’accès aux dispositifs de formation et d'accompagnement.
Malgré ces avancées, la prévention de la désinsertion professionnelle reste un enjeu crucial. Les risques de sortie du marché du travail pour raisons de santé restent élevés, et les dispositifs doivent encore être améliorés pour garantir une inclusion durable des travailleurs handicapés.
