Le 23 septembre 2025, l’OCDE a publié son rapport Interim Economic Outlook. L’organisation a relevé sa prévision de croissance mondiale à 3,2 % pour 2025, contre 2,9 % estimés en juin. Au-delà de cette révision, elle met en avant un facteur souvent ignoré mais désormais central dans ses analyses : l’immigration. Selon l’OCDE, la dynamique de la main-d’œuvre et la capacité des pays à attirer des talents internationaux conditionneront la trajectoire économique des prochaines années.

En 2023, près de 200.000 demandes de brevets ont été déposées à l’Office européen des brevets. Un record qui illustre la vitalité du continent, mais aussi la compétition accrue avec les géants mondiaux.

La baisse des aides agricoles européennes promise pour la France à l’horizon 2028-2034 s’inscrit dans une reconfiguration plus large des priorités budgétaires de l’Union. Derrière les chiffres, c’est toute une logique de redistribution et d’ajustement économique que Bruxelles tente d’imposer, au...

L’euro tutoie les 1,20 dollars, son plus haut niveau depuis 2021. Un seuil symbolique qui reflète surtout la faiblesse du billet vert, conséquence des choix de la Réserve fédérale et de la pression politique de Donald Trump. Quels gains pour l’Europe, et quels risques pour ses entreprises ? Depuis...

Elon Musk vient d'acquérir environ 1 milliard de dollars d’actions Tesla, soit plus de 2,5 millions d’actions à des prix situés entre 372,37 et 396,54 dollars par action, signal fort en pleine période décisive pour le constructeur automobile électrique. Ce geste résonne comme une démonstration de confiance envers Tesla — un acteur central de la transition énergétique et technologique — alors que ses performances récentes suscitent à la fois optimisme et prudence.

Le 11 septembre 2025, l’Insee a publié sa note de conjoncture intitulée Pas de confiance, un peu de croissance. L’institut y annonce une prévision de croissance de 0,8 % pour l’ensemble de l’année 2025, alors que son estimation précédente, établie au printemps, ne dépassait pas 0,6 %. Cette révision repose sur un acquis de croissance plus favorable et sur la résilience de plusieurs branches de l’économie française. Toutefois, elle ne modifie pas en profondeur le diagnostic d’un climat économique atone, dominé par un manque de confiance généralisé.

Le 8 septembre 2025, le ministère de l’Économie a officialisé une nouvelle mesure destinée à encourager l’achat de véhicules électriques en France. Le gouvernement met en place une prime additionnelle de mille euros pour les voitures assemblées sur le sol européen et équipées d’une batterie produite dans une usine européenne. Cette décision complète la réforme intervenue en juillet 2025, qui avait remplacé le bonus écologique par la prime dite « coup de pouce véhicules particuliers électriques ».

Le 9 septembre 2025, le Parlement européen a approuvé une nouvelle directive contre le gaspillage. Cette réforme impose des réductions ambitieuses du gaspillage alimentaire et du gaspillage textile dans l’ensemble de l’Union européenne. Elle introduit aussi un mécanisme inédit pour encadrer la fast fashion, en obligeant les producteurs à financer la gestion des déchets issus de leurs produits.

En juillet 2025, le déficit commercial de la France s’est réduit à –6,5 milliards d’euros, porté par une dynamique énergétique favorable. Si les exportations progressent plus vite que les importations, les biens manufacturés et de consommation creusent encore la balance négative, révélant une tendance fragile.