Shein : l'État du Texas compte bien contrôler l'entreprise chinoise sur tous les aspects
De l'autre côté de l'Atlantique aussi, plusieurs annonces récentes ont secoué le secteur du commerce en ligne. D’abord, Ken Paxton, procureur général du Texas, a ouvert une enquête contre Shein, au motif d’éventuelles violations des lois texanes sur le travail et la sécurité des produits. Puis, le même jour, Tom Cotton, sénateur républicain, a appelé le ministère de la Justice et la Sécurité intérieure à lancer une enquête sur Shein et Temu, visant à déterminer s’ils participent à des « vols massifs de propriété intellectuelle » et à la vente de produits contrefaits.
L’objet de l’enquête ouverte sur Shein au Texas couvre l’emploi de matériaux potentiellement toxiques ou dangereux dans les produits commercialisés, des pratiques d’étiquetage potentiellement trompeuses concernant la sécurité des biens, ainsi que des questions liées à la collecte de données personnelles via la plateforme. Selon son office, cette enquête vise à déterminer si l’entreprise enfreint la loi texane en offrant des biens potentiellement dangereux ou en dissimulant des informations au consommateur.
L’objet de l’enquête ouverte sur Shein au Texas couvre l’emploi de matériaux potentiellement toxiques ou dangereux dans les produits commercialisés, des pratiques d’étiquetage potentiellement trompeuses concernant la sécurité des biens, ainsi que des questions liées à la collecte de données personnelles via la plateforme. Selon son office, cette enquête vise à déterminer si l’entreprise enfreint la loi texane en offrant des biens potentiellement dangereux ou en dissimulant des informations au consommateur.
Produits contrefaits : une enquête au niveau fédéral demandée
En même temps, au niveau fédéral, le sénateur Tom Cotton a formalisé une demande écrite aux autorités fédérales pour que soit ouverte une enquête sur Shein et Temu. Il y évoque un « vol systémique de propriété intellectuelle » à savoir des milliers de produits contrefaits ou violant des droits d’auteur américains, mis au jour grâce à des achats tests effectués sur leurs plateformes.
Le sénateur fait par ailleurs valoir que les deux plateformes ont modifié leur modèle logistique depuis la fin d’une exemption douanière qui permettait l’entrée de colis de faible valeur sans droits : elles stockeraient désormais d’importants inventaires dans des entrepôts américains, ce qui les place sous juridiction américaine.
Cette actualité outre-atlantique fait écho aux enquêtes menées sur les géants chinois du e-commerce en Europe. Pour rappel, la Commission européenne avait accusé Temu de ne pas faire assez pour empêcher la vente de produits contrefaits. Pour Shein, les pressions s’étaient multipliées après qu’en France des produits illicites — notamment des poupées à connotation sexuelle et des armes — ont été repérés sur son site. Cette affaire a conduit à des demandes de suspension de la plateforme en France.
Le sénateur fait par ailleurs valoir que les deux plateformes ont modifié leur modèle logistique depuis la fin d’une exemption douanière qui permettait l’entrée de colis de faible valeur sans droits : elles stockeraient désormais d’importants inventaires dans des entrepôts américains, ce qui les place sous juridiction américaine.
Cette actualité outre-atlantique fait écho aux enquêtes menées sur les géants chinois du e-commerce en Europe. Pour rappel, la Commission européenne avait accusé Temu de ne pas faire assez pour empêcher la vente de produits contrefaits. Pour Shein, les pressions s’étaient multipliées après qu’en France des produits illicites — notamment des poupées à connotation sexuelle et des armes — ont été repérés sur son site. Cette affaire a conduit à des demandes de suspension de la plateforme en France.
Plusieurs risques se dessinent pour Shein et Temu
L’ouverture de ces enquêtes représente plusieurs risques majeurs pour Shein et Temu. D’abord, un risque juridique : si des violations de propriété intellectuelle ou des manquements à la sécurité des produits sont avérés, elles pourraient subir des sanctions pénales, des amendes, voire des interdictions de vente sur le territoire américain. Les saisines par Tom Cotton laissent en effet entrevoir cette hypothèse.
Ensuite, un risque réputationnel. Pour Temu comme pour Shein, l’accusation de vendre des produits contrefaits ou dangereux pourrait sérieusement ternir leur image auprès des consommateurs. Et puis, aux États-Unis comme en Europe, les pouvoirs publics pourraient durcir leur cadre réglementaire — ce qui compliquerait l’accès à des marchés clés.
Enfin, un risque commercial. À la suite de changements de politique douanière, leur modèle de coût low-cost est fragilisé. Si les enquêtes débouchent sur des restrictions, les plateformes risquent de perdre des parts de marché importantes — au profit de concurrents conformes aux normes.
Ensuite, un risque réputationnel. Pour Temu comme pour Shein, l’accusation de vendre des produits contrefaits ou dangereux pourrait sérieusement ternir leur image auprès des consommateurs. Et puis, aux États-Unis comme en Europe, les pouvoirs publics pourraient durcir leur cadre réglementaire — ce qui compliquerait l’accès à des marchés clés.
Enfin, un risque commercial. À la suite de changements de politique douanière, leur modèle de coût low-cost est fragilisé. Si les enquêtes débouchent sur des restrictions, les plateformes risquent de perdre des parts de marché importantes — au profit de concurrents conformes aux normes.












