Carnets de l'Economie

​Pour Sergio Marchionne, 2015 est l'année du début de la fin de la crise




11/02/2015

Le président de Fiat, désormais devenue Fiat Chrysler Automobiles après la fusion réussie des deux groupes en 2014, a toujours été très pessimiste quant à la situation économique européenne depuis la crise de 2008. L'Italie a en effet été fortement touchée par cette crise comme la plupart des pays du sud de l'Europe. Mais aujourd'hui il voit une embellie et peut-être le début de la fin de cette dure période.


Shutterstock/economiematin
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Ce n'est pas sans poésie que Sergio Marchionne s'est exprimé ce mardi 10 février 2015 sur la situation économique européenne lors d'une réunion à New York. Ses propos, rapportés par le Financial Times, sont teintés de Dante :

"Après six ou sept ans d'Enfer en Europe nous voyons enfin le début des premières marches du Purgatoire. Je pense que 2015 apparaît, de ce que je peux voir, comme portant les signes d'un début de processus de reprise" a déclaré le président de FCA.

Si Marchionne a de l'espoir, c'est pour plusieurs raisons, à la fois politiques et économiques. D'un côté il voit de l'espoir dans le pays natal de Fiat, l'Italie, où le premier ministre Matteo Renzi, dont il est un fort soutien, mène réforme sur réforme. Sergio Marchionne a d'ailleurs déjà annoncé la création de 1 500 emplois dans le pays sur ses lignes de production de la Fiat 500 et de Jeep.

Marchionne est également confiant grâce à la fusion réussie de Fiat et de Chrysler Automobiles survenue en 2014. L'action de FCA a gagné plus de 40% depuis son introduction en Bourse et les ventes aux Etats-Unis sont en forte hausse : +20% sur novembre-décembre 2014, +13% en janvier 2015.

Marchionne peut donc confirmer son objectif principal : augmenter les ventes de FCA de 50% pour atteindre les 7 millions de véhicules vendus d'ici 2018, année durant laquelle il a annoncé qu'il prendrait sa retraite.










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