Une production végétale largement affectée par les conditions climatiques
La production végétale a été la plus durement touchée en 2024, selon l'Insee, avec une baisse marquée des volumes et des prix. Le secteur a observé un recul de 10 % des volumes produits, porté par plusieurs facteurs climatiques extrêmes. La viticulture, en particulier, a enregistré une chute vertigineuse de 28,8 % en volume. Les conditions météorologiques désastreuses, incluant des canicules et des orages pendant la période cruciale de floraison et de vendanges, ont considérablement affecté les récoltes.
Le champagne a été particulièrement touché avec une diminution record de 42,4 % de sa production, suite aux intempéries ayant frappé toutes les grandes régions viticoles. En outre, la production de vin a chuté dans toutes les catégories, ce qui a lourdement pénalisé les viticulteurs.
Les céréales n'ont pas été épargnées. La production de blé tendre, notamment, a diminué de 27,3 % en volume, impactée par des récoltes déficitaires et une réduction des surfaces cultivées, conséquence des conditions climatiques et de la guerre en Ukraine qui a perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Cependant, certains secteurs ont réussi à maintenir une certaine stabilité. Par exemple, la production de fourrages a augmenté de 13,6 %, grâce à un retour des conditions météorologiques plus favorables en certaines régions, et la production de pommes de terre a enregistré une hausse de 8,8 %.
Le champagne a été particulièrement touché avec une diminution record de 42,4 % de sa production, suite aux intempéries ayant frappé toutes les grandes régions viticoles. En outre, la production de vin a chuté dans toutes les catégories, ce qui a lourdement pénalisé les viticulteurs.
Les céréales n'ont pas été épargnées. La production de blé tendre, notamment, a diminué de 27,3 % en volume, impactée par des récoltes déficitaires et une réduction des surfaces cultivées, conséquence des conditions climatiques et de la guerre en Ukraine qui a perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Cependant, certains secteurs ont réussi à maintenir une certaine stabilité. Par exemple, la production de fourrages a augmenté de 13,6 %, grâce à un retour des conditions météorologiques plus favorables en certaines régions, et la production de pommes de terre a enregistré une hausse de 8,8 %.
Elevage : la volaille rebondit, mais les prix baissent
La production animale, quant à elle, a connu des résultats plus diversifiés en 2024. En volume, elle a légèrement progressé de 0,7 %, notamment grâce à une reprise marquée dans la production de volailles, qui a augmenté de 12,9 % après plusieurs années de baisse dues à l'influenza aviaire. Ce retour de la demande a été renforcé par la hausse de la consommation de volaille, tant sur le marché intérieur qu'international.
Toutefois, les autres secteurs de l’élevage ont continué de souffrir. La production de porc, bien que légèrement en hausse de 1,6 %, ne parvient pas à retrouver son niveau d’avant la crise. En revanche, les productions de bovins, ovins et caprins ont continué de régresser, en raison de problèmes sanitaires tels que la fièvre catarrhale ovine et d’une baisse structurelle de la demande dans certains segments.
Les prix des produits animaux ont également enregistré un déclin général de 1,7 %. La baisse des prix, en particulier dans le secteur de la volaille, s'explique par l'abondance de l'offre mondiale et la pression sur les producteurs français, qui peinent à compenser la hausse des coûts de production.
Toutefois, les autres secteurs de l’élevage ont continué de souffrir. La production de porc, bien que légèrement en hausse de 1,6 %, ne parvient pas à retrouver son niveau d’avant la crise. En revanche, les productions de bovins, ovins et caprins ont continué de régresser, en raison de problèmes sanitaires tels que la fièvre catarrhale ovine et d’une baisse structurelle de la demande dans certains segments.
Les prix des produits animaux ont également enregistré un déclin général de 1,7 %. La baisse des prix, en particulier dans le secteur de la volaille, s'explique par l'abondance de l'offre mondiale et la pression sur les producteurs français, qui peinent à compenser la hausse des coûts de production.
Une baisse des revenus agricoles, malgré une réduction des consommations intermédiaires
Les chiffres de l'Insee révèlent également une réduction de 4,7 % des consommations intermédiaires, notamment les intrants agricoles comme les engrais et l’alimentation animale. Cette diminution a été en partie compensée par des hausses dans certains secteurs comme les fourrages (+3,3 %), mais elle n’a pas suffi à inverser la tendance à la baisse des revenus.
La valeur ajoutée brute de l’agriculture devrait connaître une chute de 15 % en 2024, après un déclin de 8,1 % en 2023. Cette perte est en grande partie due à la baisse de la production et à la faiblesse des prix, ce qui met une pression supplémentaire sur les marges des exploitations agricoles. Le coût des intrants, bien que légèrement inférieur en volume, a continué de peser sur la rentabilité des exploitants.
Face à ce contexte de crise, les agriculteurs français se retrouvent dans une situation de plus en plus difficile. Selon la FNSEA, le principal syndicat agricole, les baisses de production combinées à la chute des prix et à la hausse des charges rendent la situation « insoutenable » pour de nombreux exploitants, souligne Le Figaro. La fédération a d’ailleurs appelé les pouvoirs publics à agir pour soutenir les agriculteurs les plus vulnérables, en augmentant les aides de la PAC et en facilitant l'accès à des financements pour les exploitations en difficulté.
La valeur ajoutée brute de l’agriculture devrait connaître une chute de 15 % en 2024, après un déclin de 8,1 % en 2023. Cette perte est en grande partie due à la baisse de la production et à la faiblesse des prix, ce qui met une pression supplémentaire sur les marges des exploitations agricoles. Le coût des intrants, bien que légèrement inférieur en volume, a continué de peser sur la rentabilité des exploitants.
Face à ce contexte de crise, les agriculteurs français se retrouvent dans une situation de plus en plus difficile. Selon la FNSEA, le principal syndicat agricole, les baisses de production combinées à la chute des prix et à la hausse des charges rendent la situation « insoutenable » pour de nombreux exploitants, souligne Le Figaro. La fédération a d’ailleurs appelé les pouvoirs publics à agir pour soutenir les agriculteurs les plus vulnérables, en augmentant les aides de la PAC et en facilitant l'accès à des financements pour les exploitations en difficulté.