Carnets de l'Economie

iWatch : Apple recrute le numéro 2 de Tag Heuer, Patrick Pruniaux




07/07/2014

Apple met les bouchées doubles dans ce qui semble confirmer la rumeur d’une montre connectée de la marque à la pomme, dont le nom non officiel est depuis quelques temps « iWatch ». Et si avant les débauchages étaient d’ordre technologique, avec des ingénieurs venus d’un peu partout, maintenant c’est au niveau commercial que le groupe s’attaque. Dernière personnalité embauchée par Apple, et pas des moindres : Patrick Pruniaux, numéro deux de l’horloger suisse Tag Heuer.


cc/flickr/atmtx
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Il se pourrait bien qu’Apple veuille faire de sa montre connectée un véritable objet de luxe avant même d’être une montre connectée ; car sur le segment « montre connectée », désormais, il y a de nombreux noms de l’industrie technologique dont l’éternel concurrent d’Apple, Samsung.
 
Alors pour se démarquer, le groupe ce Cupertino pourrait bien être en train de penser à une stratégie commerciale qui ne se baserait pas seulement sur la technologie. Et le débauchage de Patrick Pruniaux, numéro deux de Tag Heuer, horloger suisse de renom, pourrait bien s’inscrire dans cette optique. D’autant plus qu’il n’est pas la première personnalité du luxe qu’Apple recrute.
 
En juillet 2013 c’était Paul Deneuve, PDG d’Yves Saint-Laurent, qui rejoignait les rangs de la pomme croquée. Ensuite, Angela Ahrendts, PDG de Burberry, avait fait son entrée fracassante en 2014 prenant en charge la gestion des Apple Store.
 
Avec Patrick Pruniaux, Apple pourrait bien vouloir aller plus loin : la marque à la pomme s’attaque à une industrie très fermée, celle de l’horlogerie suisse de luxe. Pour Jean-Claude Biver, président du conseil d’administration de Hublot, il y a là une véritable tentative d’Apple d’entrer dans ce cercle très fermé. D’autant plus que, selon lui, Apple aurait même tenté d’acquérir certaines technologies suisses du secteur horloger, comme le « Magic Gold », un revêtement en or résistant aux rayures créé par une filiale de LVMH.
 
Pour Jean-Claude Biver cette stratégie a un but : « Apple rêve d'appliquer à sa future montre connectée le label 'Swiss Made' et de s'adjoindre le savoir-faire helvétique ».
 










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