Carnets de l'Economie

Royaume-Uni : le non au référendum gagne un allié de poids




Aurélien Delacroix
21/02/2016

C’est un coup dur pour le camp du oui au maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne. Le très populaire maire de Londres, Boris Johnson, s’est en effet rallié au camp adverse.


© Shutterstock/EconomieMatin
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Véritable personnage de la scène politique outre Manche, le bouillonnant maire de Londres a aussi de l’ambition. La chronique l’annonce d’ailleurs à la tête du Parti conservateur, une voie royale jusqu’au poste de Premier ministre… Mais pour le moment, il s’est positionné sur la question référendaire.

Le pays doit voter le 23 juin sur son maintien ou non dans l’Union européenne. David Cameron a ferraillé cette semaine pour obtenir un statut spécial du Royaume-Uni dans l’UE, et il fera campagne pour le oui. Ce ne sera pas le cas pour Boris Johnson. Pourtant, ce dernier « aime l’Europe », et il a longtemps vécu à Bruxelles.

« Il ne faut pas confondre les merveilles de l'Europe, les vacances en Europe, la nourriture fantastique et les amitiés, etc. et un projet politique qui est en marche depuis des décennies et menace maintenant d'échapper au contrôle démocratique ». Une décision difficile à prendre donc, et qui constitue une grosse épine dans le pied de David Cameron, qui doit déjà faire avec les défections de plusieurs membres de son gouvernement.


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