Jean Bassères, une solution de continuité pour la RATP
					 La RATP se retrouve sans dirigeant permanent depuis le départ de Jean Castex, nommé président-directeur général de la SNCF pour un mandat de quatre ans. Pour éviter toute période d’instabilité, le gouvernement a rapidement désigné Jean Bassères, inspecteur des finances âgé de 65 ans, comme PDG par intérim. Membre du conseil d’administration de la régie depuis mars 2024, il prendra officiellement ses fonctions le 3 novembre 2025. 
   
Cette décision traduit la volonté de l’État, actionnaire unique de la RATP, de maintenir la stabilité managériale dans une période charnière. Jean Bassères, qui a dirigé Pôle emploi de 2011 à 2023, connaît bien les rouages de la haute administration et les contraintes du service public. Son profil expérimenté correspond à un besoin de continuité, dans un moment où la régie doit jongler entre modernisation de ses infrastructures, gestion des personnels et préparation de l’ouverture à la concurrence.
			 Cette décision traduit la volonté de l’État, actionnaire unique de la RATP, de maintenir la stabilité managériale dans une période charnière. Jean Bassères, qui a dirigé Pôle emploi de 2011 à 2023, connaît bien les rouages de la haute administration et les contraintes du service public. Son profil expérimenté correspond à un besoin de continuité, dans un moment où la régie doit jongler entre modernisation de ses infrastructures, gestion des personnels et préparation de l’ouverture à la concurrence.
Une entreprise publique face à ses défis économiques
					 La transition à la tête de la RATP intervient alors que la régie affronte plusieurs chantiers majeurs. D’un point de vue industriel, l’ouverture du marché des transports urbains en Île-de-France met fin au monopole historique de la régie sur certains réseaux de bus dès 2026. Parallèlement, la modernisation du métro, la conversion du parc de bus à l’électrique et la poursuite du Grand Paris Express mobilisent des investissements considérables. 
   
Dans ce contexte, l’État cherche un dirigeant capable de garantir l’équilibre économique du groupe tout en assurant la continuité du service public. Le futur PDG devra composer avec un environnement concurrentiel inédit, des coûts d’exploitation en hausse et une exigence accrue en matière de performance et de transparence. L’intérim de Jean Bassères, choisi pour sa connaissance des institutions et sa capacité à piloter de grands organismes publics, doit permettre d’assurer cette stabilité dans l’attente d’une nomination définitive.
			 Dans ce contexte, l’État cherche un dirigeant capable de garantir l’équilibre économique du groupe tout en assurant la continuité du service public. Le futur PDG devra composer avec un environnement concurrentiel inédit, des coûts d’exploitation en hausse et une exigence accrue en matière de performance et de transparence. L’intérim de Jean Bassères, choisi pour sa connaissance des institutions et sa capacité à piloter de grands organismes publics, doit permettre d’assurer cette stabilité dans l’attente d’une nomination définitive.







 


 
					  
					  
					  
					 


