Les Etats-Unis ont désormais 37.000 milliards de dette
Selon les données récentes, le total gross national debt s’établissait à 36,93 trillions au 5 août, dont 29,60 trillions détenus par le public et 7,33 trillions en dette intergouvernementale, souligne le Senat américain.
Sur le plan macroéconomique, cette dette équivaut à environ 124 % du PIB à la fin de 2024, la proportion la plus élevée en haute période d’après‑guerre. Cette évolution traduit une trajectoire où la dette croît plus rapidement que la croissance économique, rendant la charge financière de l’État de plus en plus pesante et problématique pour la durabilité budgétaire.
Sur le plan macroéconomique, cette dette équivaut à environ 124 % du PIB à la fin de 2024, la proportion la plus élevée en haute période d’après‑guerre. Cette évolution traduit une trajectoire où la dette croît plus rapidement que la croissance économique, rendant la charge financière de l’État de plus en plus pesante et problématique pour la durabilité budgétaire.
Charge d’intérêts et déficit : un poids croissant pour le budget fédéral
L’accélération du service de la dette se traduit par une hausse des taux d’intérêt moyens : ceux-ci ont grimpé à 3,352 % en juillet 2025, soit plus du double par rapport à janvier 2022 — niveau le plus élevé depuis la Grande Récession, selon Pew Research Center.
Par ailleurs, l’accroissement du déficit budgétaire persiste : en juillet, malgré une montée spectaculaire (+273 %) des recettes douanières, notamment via l’imposition sur les importations, le déficit a augmenté de 20 % en glissement annuel. Autre élément structurel, les intérêts de la dette constituent désormais une part significative des dépenses fédérales — estimés à environ 13 % du total des dépenses en 2024, dépassant même les dépenses militaires. Au-delà du volume, c’est bien la combinaison dette élevée, taux d’intérêt en hausse et déficit persistant qui pèse sur le budget et fragilise la marge d’action économique.
Par ailleurs, l’accroissement du déficit budgétaire persiste : en juillet, malgré une montée spectaculaire (+273 %) des recettes douanières, notamment via l’imposition sur les importations, le déficit a augmenté de 20 % en glissement annuel. Autre élément structurel, les intérêts de la dette constituent désormais une part significative des dépenses fédérales — estimés à environ 13 % du total des dépenses en 2024, dépassant même les dépenses militaires. Au-delà du volume, c’est bien la combinaison dette élevée, taux d’intérêt en hausse et déficit persistant qui pèse sur le budget et fragilise la marge d’action économique.
Rendements obligataires et perspectives : tensions sur les marchés à venir
Sur les marchés obligataires, les anticipations évoluent face à des incertitudes macroéconomiques et financières. Un récent sondage de presque 50 stratégistes obligataires prévoit une hausse modeste des rendements à long terme (notamment taux à 10 ans passant de 4,27 % à 4,30 %), tandis que les rendements à court terme pourraient baisser (2 ans à 3,60 %, puis 3,50 % dans un an), selon Reuters. Cette configuration produit une courbe des taux plus pentue (environ 80 points de base d’écart).
Parallèlement, les indices d’inflation contenus renforcent les attentes d’une possible réduction des taux directeurs par la Fed dès septembre 2025. Selon l’outil FedWatch du CME Group, la probabilité d’une baisse des taux a augmenté significativement des jours précédant la réunion de politique monétaire, portée par une inflation maîtrisée et un léger fléchissement du marché du travail.
L'évolution récente de la dette américaine — désormais au-delà de 37 000 milliards de dollars et représentant près de 124 % du PIB — illustre une fragilité croissante du cadre budgétaire. Les coûts d’emprunt s’alourdissent, le déficit reste élevé malgré une envolée des recettes douanières, et les marchés évaluent désormais le risque d’un futur apaisement via une politique monétaire plus accommodante.
Parallèlement, les indices d’inflation contenus renforcent les attentes d’une possible réduction des taux directeurs par la Fed dès septembre 2025. Selon l’outil FedWatch du CME Group, la probabilité d’une baisse des taux a augmenté significativement des jours précédant la réunion de politique monétaire, portée par une inflation maîtrisée et un léger fléchissement du marché du travail.
L'évolution récente de la dette américaine — désormais au-delà de 37 000 milliards de dollars et représentant près de 124 % du PIB — illustre une fragilité croissante du cadre budgétaire. Les coûts d’emprunt s’alourdissent, le déficit reste élevé malgré une envolée des recettes douanières, et les marchés évaluent désormais le risque d’un futur apaisement via une politique monétaire plus accommodante.