Carnets de l'Economie

​Pour Macron l’échec du Pacte de Responsabilité est imputable à Gattaz




02/12/2014

Le gouvernement continue d’attaquer directement le président du Medef, Pierre Gattaz, avec qui les relations ne sont pas amicales du tout. Ce dernier ne cesse en effet de faire de la « provocation », selon les termes du gouvernement qui lui reproche de ne pas agir pour que le Pacte de Responsabilité acté entre le patronat et l’Etat soit une réussite. Du coup, s’il est en train d’échouer, c’est aussi de la faute au patron des patrons.


shutterstock/economiematin
shutterstock/economiematin
Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron n’est pas tendre avec le président du Medef : « si le dialogue social n’avance pas, il y aura un échec » et  cet échec il n’en veut pas. Du coup il demande « au Medef de s’engager à hauteur des enjeux et de l’effort que la nation a consenti ». Dans le cadre du Pacte de Responsabilité, effectivement, le gouvernement a mis en place une réduction de charge pour un total de 40 milliards d’euros par an pour les entreprises.

Le Pacte de Responsabilité se met en place trop doucement. Selon Emmanuel Macron, seulement deux accords de branche ont été signés sur les 50 branches professionnelles concernées. Pire : selon François Rebsamen, ministre du travail, moins de la moitié des branches auraient entamé ou planifié des négociations entre les patrons et les syndicats.

De son côté, Pierre Gattaz continue de demander au gouvernement la suppression de l’ISF, des 35 heures ou du compte pénibilité. Autant de réformes dont le gouvernement ne veut pas entendre parler, estimant qu’il en a déjà assez fait pour les patrons et que c’est maintenant à ces derniers d’agir.

Mais ces derniers, au contraire, se sont mobilisés pour une manifestation rare, dans la rue, ce lundi 1er décembre 2014.










Décideurs

Nvidia : capitalisation record, Google et Amazon battus

Crédits toxiques : BNP Paribas solde le conflit Helvet Immo

Taux d'usure 2024 : la fin de la mensualisation ?

Titres-Restaurant : les règles changent à nouveau en 2024