Carnets de l'Economie

Oberthur Fiduciaire : entre discrétion et développement de la marque employeur




La Rédaction
26/03/2014

Il a beau être à la tête d’un des fleurons de notre industrie, c’est avec une étonnante discrétion que Thomas Savare remplit ses obligations au cœur de l’impression dite de haute sécurité. Coulisses d’une entreprise qui doit conjuguer exigences de confidentialité et attractivité envers les talents.


Thomas Savare, CEO d'Oberthur Fiduciaire et président du Stade Français
Thomas Savare, CEO d'Oberthur Fiduciaire et président du Stade Français
Le secret de l’excellence

Leader dans l’impression fiduciaire, Oberthur Fiduciaire œuvre dans un secteur hautement technologique et parfois méconnu. Si l’imprimerie bretonne fait ses premiers pas en 1842, elle dessine et imprime aujourd’hui les billets de banque de 70 pays, dont nos billets de 5 euros. La production d’Oberthur Fiduciaire est estimée à 5 milliards de billets de banque en 2013, un résultat dont se félicite Thomas Savare à la tête d’une entreprise qui « sait d’où elle vient, mais aussi où elle va ».

Car se positionner sur le marché de l’impression fiduciaire, c’est se confronter à des exigences inédites en matière de sécurité, notamment face aux problématiques de contrefaçon. Durabilité des billets, design spécifiques, sécurité… tant de critères exigeant une qualité irréprochable mais également une confidentialité à toute épreuve. L’entreprise garde précieusement nombre de secrets d’innovation, dont la meilleure démonstration reste la confiance que lui accordent ses clients. « Même sur un marché structurellement porteur, le succès passe par une constante quête d’excellence », précise le DG qui entend ainsi assurer en coulisses le rayonnement d’une entreprise très discrète, activité sensible oblige.  

Pour attirer les candidats, Thomas Savare mise ainsi sur le côté high tech, propre à l’impression fiduciaire, qu’il fait rimer avec un savoir-faire artisanal. Indissociable des subtilités graphiques du billet de banque, le design est une part essentielle du travail de conception, entre dessin, gravure et orfèvrerie. C’est sur ces gages d’excellence, qui allient art et technologie, que l’entreprise entend attirer les talents du secteur.

Ce leitmotiv de l’excellence est décliné jusque dans la stratégie de recrutement de l’entreprise. Afin de se positionner au mieux dans la « guerre des talents », Oberthur Fiduciaire porte une attention soutenue à sa marque employeur, et fait ainsi partie des 85% d’employeurs qui ont saisi combien la cultiver rendait une entreprise attractive. En effet 95% des candidats s’assurent de la réputation de l’entreprise dans laquelle ils postulent. Le dirigeant met également l’accent sur l’esprit d’entreprise et les valeurs dont il se fait le garant.

Attirer les talents grâce à une empreinte singulière

Une enquête sur la communication de la marque employeur révèle que la qualité du cadre de travail, les valeurs de l’entreprise figurent dans le top 10 des éléments clefs plébiscités par les salariés. Cette étude fait écho au souci croissant des salariés et des entreprises de trouver un projet collectif porteur de sens. Thomas Savare est en effet « persuadé qu’après les excès de la financiarisation de l’économie, nous entrerons bientôt dans une nouvelle période, marquée par le retour des entrepreneurs et d’une vision de l’entreprise davantage centrée sur les hommes qui sont sa vraie richesse ». Le facteur humain est ainsi mis en valeur, au sein d’une politique de ressources humaines nourrie par la double expérience de Thomas Savare, également dirigeant du Stade Français : « le rugby, que j’affectionne bien sûr tout particulièrement, mobilise des valeurs positives et des compétences également cruciales au travail : esprit d’équipe, sens stratégique, goût de la compétition, développement des performances collectives, libération des talents individuels ».

Ces valeurs seront tout particulièrement appréciées chez les candidats dits à Très haut potentiel, sensibles à l’esprit d’initiative et aux responsabilités que leur accorderait leur hiérarchie. « Les bons managers sont, avant tout, ceux qui parviennent à entretenir chez leurs coéquipiers ou collaborateurs l’envie d’aller de l’avant, de créer et de gagner », remarque Thomas Savare. Une façon de montrer combien les valeurs du sport et celles de l’entreprise se fertilisent l’une et l’autre.










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