Carnets de l'Economie

PGE : le remboursement commencera bien en mars 2022




Paolo Garoscio
16/11/2021

Le succès des Prêts garantis par l’État (PGE) a été conséquent. Lancés pour aider les entreprises en difficulté lors de la crise sanitaire, ils ont atteint des sommes records estimées à plus de 140 milliards de dollars pour plus de 600.000 dossiers. Mais comme tout prêt, les entreprises doivent les rembourser.


Pas de nouveau délai général pour le remboursement des PGE

Pixabay/777546
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Initialement, les entreprises devaient commencer à rembourser leurs Prêts garantis par l’État en mars 2021, ces derniers ayant été lancés en 2020 et le gouvernement espérant alors que la pandémie se soit résolue. Finalement cette dernière a continué, causant même un confinement en 2021 : l’exécutif a alors opté pour un report généralisé de la première échéance de remboursement au mois de mars 2022.

Invité au 6e Congrès du GNI-Synhorcat, qui regroupe les patrons indépendants de l’hôtellerie-restauration, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a annoncé la mauvaise nouvelle : aucune « mesure universelle » de report du remboursement des PGE n’est prévue. Le ministre estime même que « le remède serait pire que le mal » et qu’une telle mesure généralisée « n’est bonne pour personne ». Le remboursement des PGE devra donc bien commencer en mars 2022.

Toutes les situations étudiées au cas par cas

Toutefois, Bruno Le Maire est conscient que la situation n’est pas au beau fixe, notamment car la pandémie menace toujours et qu’une cinquième vague conduit de plus en plus de pays à resserrer la vis sur le plan sanitaire. La France est encore épargnée, mais le nombre de cas de Covid-19 augmente.

Ainsi, le ministre de l’Économie s’est voulu rassurant : « c’est l’engagement que je prends aujourd’hui devant vous, aucun d’entre vous n’aura de difficulté de trésorerie liée au remboursement de PGE ». Chaque situation compliquée sera étudiée pour trouver une solution entre l’entreprise et la banque.

Pour autant, Bruno Le Maire a rappelé que l’économie a redémarré : « on va faire au minimum 6,25% de croissance : l’économie redémarre, les consommateurs sont là ».