Carnets de l'Economie

Ordures ménagères : la taxe va augmenter en 2021




Paolo Garoscio
21/05/2021

La gestion des ordures coûte de plus en plus cher aux intercommunalités qui, de plus, on connu une année difficile en 2020 et continuent de souffrir, en termes de budget, de la suppression de la taxe d’habitation voulue par le gouvernement. Résultat : selon une étude consultée par Les Echos, la taxe sur les ordures ménagères va de nouveau augmenter en 2021.


Une hausse conséquente, surtout dans les villes moyennes

Pixabay/Alexas_Fotos
Pixabay/Alexas_Fotos
Selon les informations du journal Les Echos du 20 mai 2021, la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ainsi que la Redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) (les deux termes existent mais définissent la même taxe) vont augmenter en 2021. Cette taxe avait d’ailleurs déjà augmenté en 2020, de 1,7% en moyenne. Mais l’augmentation de 2021 sera plus importante.

Selon l’étude réalisée par le cabinet FSL sur les décisions prises par les intercommunalités à laquelle a eu accès le journal Les Echos, TEOM/REOM vont augmenter de 2,3% en moyenne en 2021… dans les villes et intercommunalités dont le nombre d’habitants est compris entre 40.000 et 100.000 environ. Pour les grandes villes de plus de 100.000 habitants, la hausse sera bien inférieure : 0,3% en moyenne selon l’étude.

Une mauvaise nouvelle pour les ménages

La mauvaise nouvelle va concerner tous les ménages de France. Si, en effet, cette taxe est mentionnée sur l’avis de taxe foncière reçu par le propriétaire du logement et que ce dernier paye, elle est finalement payée par les ménages locataires également. La TEOM ou REOM fait partie des charges dites « récupérables », que le propriétaire-bailleur peut donc réclamer à ses locataires.

La décision d’augmenter la taxe s’explique toutefois assez facilement : outre une augmentation du coût du traitement des déchets, en 2020 les revenus liés à la revalorisation de ceux-ci (comme la vente de matières recyclées) ont chuté à cause de la pandémie et de l’arrêt de l’activité industrielle. Autant d’argent en moins pour les gestionnaires qui essaye ainsi de compenser les pertes.