Carnets de l'Economie

​Le chef de la sécurité de Google veut attaquer les cyberpirates




20/04/2015

Il est arrivé chez Google, qui l'a débauché du britannique Sophos, en novembre 2014. A la tête de la sécurité du géant de Mountain View, Gerhard Eschelbeck ne veut plus uniquement protéger Google mais veut appliquer la stratégie qui dit que la meilleure défense c'est l'attaque. Il compte donc mettre utiliser la puissance du géant pour attaquer directement les menaces qui pèsent sur le groupe... et sur Internet en général.


Shutterstock/Economiematin
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Ce changement de stratégie, chez un chef de la sécurité de Google, est primordial puisque Google semble ne plus vouloir juste se protéger. Son équipe de 500 personnes spécialisées dans la sécurité informatique va donc surtout devoir "prédire ce qui se prépare" a-t-il déclaré dans un entretien à l'AFP. "La sécurité est une course permanente; la clé, c'est de combien on peut anticiper."

Selon lui, "toute propriété en ligne est attaquée en permanence" et ces menaces il compte les trouver... quelles qu'elles soient. Qu'il s'agisse de simples pirates chinois ou américains ou encore des spécialistes de l'espionnage de la NSA, Gerhard Eschelbeck compte "absolument" tous les traquer.

Pour le futur, c'est simple : il espère que l'intégralité des données et des communications internet seront cryptées ce qui rendra beaucoup plus difficile le travail des hackers et espions. Mais en attendant le premier gros changement qui surviendra c'est l'authentification "à deux facteurs", soit l'authentification demandant de vérifications de sécurité. Le mot de passe simple devrait être obsolète dans environ 5 ans.

Selon Google son service de sécurité identifie environ 50 000 sites dangereux tous les mois et 90 000 sites de phishing tous les mois, montrant que malgré les mises en gardes et une conscience des risques de plus en plus forte chez les utilisateurs, les pirates ont encore de beaux jours devant eux.
 










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