Carnets de l'Economie

Hans Vestberg, directeur général d’Ericsson, ira-t-il à la tête de Microsoft ?




20/01/2014

La recherche du digne successeur de Steve Ballmer continue chez le géant des logiciels Microsoft. Après qu’Alan Mulally, actuel directeur général de Ford, a définitivement fait taire les rumeurs en annonçant qu’il n’avait aucune intention de quitter Ford au moins pendant la prochaine année, un nouveau nom a fait surface au sein des rumeurs sur le dossier : Hans Vestberg.


cc/flickr/EricssonFrance
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La recherche continue pour savoir qui prendra les rênes de la firme fondée par Bill Gates qui doit rattraper un retard cumulé ces dernières années. Microsoft, bien que ne souffrant pas de la crise, a raté plusieurs opportunités de développement et doit se reconstruire. Une reconstruction que Steve Ballmer avait amorcée et que son successeur devra continuer.

Ce n’est pas pour rien qu’Alan Mulally était pressenti pour ce poste. L’actuel PDG de Ford a littéralement fait renaître le constructeur américain touché par une forte crise depuis 2009.

De son côté, Hans Vestberg a également sauvé sa société. PDG d’Ericsson depuis 2010, il est entré dans les rangs de l’équipementier en 1988 et en a développé la firme dans le monde entier. Mais ce qui pourrait justifier la décision de le placer à la tête du géant Microsoft c’est le choix très important qu’il a réalisé pour la société en 2012.

Cette année-là, Hans Vestberg décide d’interrompre le partenariat qu’Ericsson avait avec Sony et de quitter donc définitivement le secteur des Smartphones pour se concentrer sur son activité d’équipementier pour réseaux mobiles. Un choix difficile puisque le secteur est très compétitif notamment avec le géant chinois Huawei qui prend de plus en plus de parts de marché.

Mais Vestberg a cru au potentiel d’Ericsson et a su convaincre les investisseurs de sortir du marché des Smartphones. Résultat : un chiffre d’affaire en hausse de 3 milliards de dollars entre 2009 et 2013 (Ericsson a fait 35 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2013) et une valeur en Bourse qui a gagné 19% sur la même période.










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