Carnets de l'Economie

Soutien économique aux entreprises : les annonces de Bruno Le Maire




Paul Malo
06/10/2020

Face au sursaut de l’épidémie, le ministre de l'Économie renforce et élargit encore le périmètre des aides aux entreprises.


Des exonérations de cotisations sociales

Comment repousser le spectre du chômage de masse ? Le gouvernement poursuit sa stratégie de soutien massif à l’économie. Jeudi 8 octobre, à la suite du point sanitaire d’Olivier Véran, Bruno Le Maire a donc multiplié les annonces de nouvelles mesures. Il a ainsi annoncé la prise en charge du chômage partiel par l'État à 100% dans le tourisme, l'événementiel, la culture et le sport, et ce jusqu'à la fin de l'année 2020.

Le ministre de l'Économie a également annoncé des mesures d'exonération de cotisations sociales à destination des entreprises ayant été fermées administrativement, faisant l'objet de restrictions horaires et affichant une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50%. Ces exonérations sont appelées à durer jusqu'à ce que les mesures de restriction mises en place soient levées.

Plus de six milliards d'aides aux entreprises

Par ailleurs, l'accès au Fonds de solidarité se voit élargi et renforcé : désormais, les entreprises comptant jusqu'à 50 salariés, et non pas seulement 20, pourront bénéficier du dispositif. Les entrepreneurs ayant enregistré une perte de 70% de leur chiffre d'affaires en raison du Covid, contre 80% auparavant, seront dorénavant également éligibles au fonds de solidarité. Pas moins de 31 nouvelles professions pourront par ailleurs bénéficier de façon rétroactive des exonérations de charges sociales sur la période allant de février à mai 2020.

Bruno Le Maire a précisé que, depuis le début de la crise sanitaire, le Fonds de solidarité avait bénéficié à pas moins de 1,7 million d'entreprises, pour un montant d’ores et déjà engagé supérieur à 6 milliards d'euros. « Nous continuerons à protéger les salariés et les entreprises tant que la crise sanitaire sera là, s’est engagé le ministre. Depuis le début de la crise, nous avons fait le choix de protéger au maximum les salariés et les entreprises. Ce qui a permis d'éviter des licenciements et des faillites ».