Carnets de l'Economie

Ryanair : toujours plus de passagers, toujours plus de bénéfices




Anton Kunin
22/05/2018

Nouveau record de bénéfices pour Ryanair : sur l’année fiscale 2017 (qui s’est terminée au 31 mars 2018 selon la loi irlandaise), la compagne aérienne a dégagé un résultat de 1,45 milliard d’euros, contre 1,316 milliard d’euros un an plus tôt.


Ryanair : les bénéfices ont progressé de 10 %

Décidément, les compagnies aériennes low-cost n’ont pas dit leur dernier mot ! À en juger par les résultats annuels de la première d’entre elles, Ryanair, le modèle économique du transport à bas coûts s’avère toujours pertinent, du moins pour les actionnaires de la pépite irlandaise. Car l’année fiscale 2017 leur a encore préparé une bonne surprise : sur les douze mois entre avril 2017 et fin mars 2018, Ryanair a réalisé 1,45 milliard d’euros de bénéfices, soit 10 % de plus que l’année précédente.

Une telle performance a été possible grâce à l’augmentation du nombre de passagers : sur un an, leur nombre a progressé de 9 %. Au cours de cette année fiscale 2017 Ryanair a ouvert quatre nouvelles bases (Burgas, Memmingen, Naples et Poznan) et a lancé 260 nouvelles destinations. 200 destinations, permanentes ou temporaires (Jordanie, Turquie, Ukraine…) viendront par ailleurs étoffer l’offre de la compagnie aérienne à l’été 2018. Ryanair évoque d'ailleurs « une croissance rapide » en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni.

Ryanair tire quasiment 30 % de ses revenus des « frais auxiliaires »

Ryanair se félicite de la progression de ses revenus auxiliaires (facturation des bagages, vente à bord…). Les modifications apportées à son application mobile et à son site Internet en 2017 ont entraîné une hausse de 13 % de ces revenus (+4 % par passager). Ils représentent désormais plus de 2 milliards d’euros, soit 28 % du chiffre d’affaires global de Ryanair.

Mais tout n’est pas rose pour Ryanair pour autant. Sa ponctualité a reculé de 2 points : en 2017, la compagnie a réussi à faire partir à l’heure seulement 86 % de ses avions. Les chutes de ponctualité les plus importantes ont été enregistrées en France, Allemagne et Italie. En cause : les grèves des contrôleurs aériens, mais aussi les mauvaises conditions météo fin 2017. Des centaines de vols ont également dû être annulés suite à une mauvaise gestion des plannings des congés.