Carnets de l'Economie

Prêts Garantis par l’État : Bercy annonce le rééchelonnement jusqu’en 2026




Anton Kunin
09/01/2024

Bercy a annoncé la prolongation jusqu'en 2026 de la restructuration des Prêts Garantis par l’État (PGE). Cette mesure vise à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) qui rencontrent des difficultés de remboursement.


À ce jour, moins de la moitié des PGE ont été remboursés

Les entreprises ayant des difficultés à rembourser leur Prêt Garantis par l’État (PGE) auront jusqu’en 2026 pour le faire, annonce Bercy. Cette prolongation du dispositif de restructuration a été possible grâce à un accord de place conclu le 7 janvier 2024 entre le gouvernement, la Banque de France et la Fédération bancaire française.

Bien que la majorité des entreprises aient réussi à rembourser leurs PGE en 2022 et 2023, certaines PME n’ont toujours pas pu le faire. En tout, plus de 50 milliards d'euros sur les 107 milliards octroyés depuis 2020 ont été remboursés, annonce Bercy.

PGE : 560 entreprises ont bénéficié d'un rééchelonnement

Le dispositif de restructuration des PGE, géré via la Médiation du crédit, a déjà prouvé son efficacité, rappelle-t-on à Bercy par la même occasion. En 2022 et 2023, environ 560 entreprises ont bénéficié d'un rééchelonnement de leur PGE, s'étendant sur 2 à 4 années supplémentaires par rapport à l'échéancier initial. Cette flexibilité, couplée au maintien de la garantie de l'État et au réaménagement des autres financements bancaires, a offert un soutien indispensable à ces entreprises.

La reconduction de ce dispositif pour trois années supplémentaires est une nouvelle positive pour les PME. Elle offre une perspective rassurante pour les entreprises qui pourraient rencontrer des difficultés dans les années à venir. Ce soutien prolongé est un signal fort de l'engagement du gouvernement et des institutions financières à maintenir la stabilité et la croissance des petites et moyennes entreprises, piliers essentiels de l'économie française. En définitive, cette mesure contribue non seulement à la survie des entreprises en difficulté mais aussi à la dynamisation de l'économie nationale dans son ensemble.