Carnets de l'Economie

Leclerc : pas de baisse des prix dans les rayons en 2024




Grégoire Hernandez
26/01/2024

Face à une inflation galopante, les consommateurs espéraient une baisse des prix en 2024. Pourtant, Michel-Édouard Leclerc annonce une réalité moins réjouissante : face à des coûts de production en hausse et des demandes tarifaires élevées, la réduction des prix chez Leclerc n'aura pas lieu.


Une inflation alimentaire très lourde

Leclerc : pas de baisse des prix dans les rayons en 2024
Alors que le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait annoncé une baisse des prix pour 2024, Michel-Édouard Leclerc n'apporte pas une bonne nouvelle. Sur BFM Business, il exprime ses réserves : face à des coûts de production en augmentation et des demandes tarifaires jugées « trop élevées » par les producteurs, envisager une baisse des prix chez Leclerc en 2024 semble être une équation complexe. Cette annonce risque de ne pas satisfaire les consommateurs, d'autant plus que l'inflation alimentaire a déjà atteint 11,9 % en 2023.

Les négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs sont toujours en cours. Michel-Édouard Leclerc, conscient de la pression, se positionne pour une maîtrise de l'inflation sous la barre des 5 % pour les produits de consommation quotidienne. Cependant, avec une inflation alimentaire qui a grimpé en flèche et le prix des courses ayant augmenté de 20,5 % en deux ans, la tâche s'annonce difficile. Les consommateurs, déjà éprouvés par la hausse des prix de produits essentiels comme le beurre ou les pâtes, attendent la fin des négociations, prévue pour le 31 janvier 2024, avec impatience.

Le revirement de Leclerc

Dans les rayons, les étiquettes parlent d'elles-mêmes : le beurre Président a vu son prix s'envoler de plus de 41,9%, tandis que le papier toilette Lotus affiche une augmentation de près de 30%. Des produits du quotidien, tels que le Nutella, le cacao ou l'eau Cristalline, subissent également des hausses significatives. Même les pâtes Panzani, indispensables dans de nombreux foyers, affichent désormais un prix 10,9% plus élevé. Une réalité qui pèse lourdement sur le budget des ménages français.

Malgré ce tableau plutôt sombre, Michel-Édouard Leclerc avait précédemment évoqué une lueur d'espoir, annonçant une baisse potentielle des prix pour certains produits alimentaires comme le café, la farine, les pâtes et les pizzas. Des promesses qui semblent à présent lointaines.










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