Carnets de l'Economie

Le PDG préféré de ses employés : Jeff Weiner (LinkedIn)




24/03/2014

Le site de recherche d’emploi Glassdoor a publié comme chaque année le classement des PDG les plus appréciés par leurs employés. Un seul homme s’octroie le privilège de remporter un consensus sans failles au sein de son entreprise : Jeff Weiner, à la tête du réseau social pour professionnels LinkedIn.


cc/flickr/TechCrunch
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L’appréciation de Jeff Weiner au sein de son entreprise vient sans aucun doute du succès de LinkedIn qui a su devenir le réseau social incontournable des professionnels. Avec plus de 300 millions d’utilisateurs, des projets pour envahir la Chine, et une introduction en Bourse réussie en 2011, LinkedIn a le vent en poupe. Et la popularité de son PDG avec.

Mais ce n’est pas tout. Jeff Weiner a également tout misé sur le travail et le curriculum vitae pour choisir ses employés. Un choix qui les met en valeur et qui donc lui permet de bénéficier de son soutien. Et, en plus, les services au sein de la société sont au rendez-vous : entre cours de Yoga gratuits, bourses pour des formations ou encore des rencontres PDG-employés deux fois par semaine, les employés de LinkedIn n’ont pas de quoi se plaindre.

Mais le classement de cette année 2014 réserve toutefois des surprises. Si Alan Mullaly, qui a littéralement sauvé Ford, arrive à la deuxième place du classement et Richard W. Edelman à la tête de la société de communication Edelman à la troisième place ex-æquo (97% des employés les approuvent), Mark Zuckerberg dégringole de la deuxième place détenue en 2013 avec 99% des approbations à la dixième place avec « seulement » 93% des approbations.

Une autre surprise est la note attribuée à Mike Jeffries, PDG d’Abercrombie & Fitch, qui n’obtient que 25% des appréciations de ses employés. En cause, les difficultés de la société liées aux ventes et, sans doute, les déclarations publiques concernant les canons esthétiques de la marque et son image, notamment quand, en mai 2013, il avait déclaré que la marque « excluait des gens » et que « Abercrombie ne veut pas laisser penser que n'importe qui, une personne pauvre, peut porter ses vêtements. »