Jeux d'argent : une base de joueurs en expansion et des résultats financiers en forte progression
La pratique des jeux d’argent s’installe durablement dans les habitudes : 51,6% des 18–75 ans ont joué au moins une fois en 2023, contre 47% en 2019, nous apprend l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) dans son dernier rapport. Les jeux de loterie dominent encore le marché grand public, 34,2% des adultes ayant tenté leur chance au tirage et 30,9% au grattage. Mais les segments à plus forte volatilité — paris sportifs, casinos et jeux en ligne — progressent également, diversifiant les sources de revenus des opérateurs et renforçant la pénétration de l’offre sur l’ensemble des catégories sociales.
L’indicateur de référence, le « produit brut des jeux », a atteint 14 milliards d’euros en 2024, en hausse de 4,7% par rapport à 2023, selon l’OFDT. Ce dynamisme est porté par les paris sportifs, dont le produit brut des jeux bondit de 14,8 %, stimulé par des événements planétaires. La loterie, socle structurel du marché, affiche +5,1%. Les casinos progressent plus modestement, autour de +1,2%, tandis que le poker en ligne et les paris hippiques en points de vente reculent légèrement (-2,2% chacun). Cette configuration illustre une réallocation des mises vers les segments à plus forte attractivité.
L’indicateur de référence, le « produit brut des jeux », a atteint 14 milliards d’euros en 2024, en hausse de 4,7% par rapport à 2023, selon l’OFDT. Ce dynamisme est porté par les paris sportifs, dont le produit brut des jeux bondit de 14,8 %, stimulé par des événements planétaires. La loterie, socle structurel du marché, affiche +5,1%. Les casinos progressent plus modestement, autour de +1,2%, tandis que le poker en ligne et les paris hippiques en points de vente reculent légèrement (-2,2% chacun). Cette configuration illustre une réallocation des mises vers les segments à plus forte attractivité.
Dépenses individuelles et mutation numérique
La dépense annuelle moyenne par adulte atteint 258 euros en 2024, contre 249 euros en 2023. Un chiffre qui traduit une intensification de l’engagement, malgré un contexte d’inflation et de pression sur le pouvoir d’achat. La ventilation sectorielle montre la prééminence de la loterie (108 euros par adulte), suivie des casinos et clubs (53 euros), des paris sportifs (51 euros), des paris hippiques (38 euros) et du poker en ligne (9 euros).
La progression la plus marquée concerne le numérique. Le marché en ligne (hors loterie) génère 2,6 milliards d’euros (+11,9%) et rassemble près de 3,9 millions de joueurs, soit +7,7% en un an. Le nombre de comptes actifs croît encore plus rapidement (+11,8%, soit 5,7 millions). Cette digitalisation traduit l’évolution des comportements, mais aussi la capacité des opérateurs agréés à capter de nouveaux publics via des plateformes fluides et des offres promotionnelles.
La progression la plus marquée concerne le numérique. Le marché en ligne (hors loterie) génère 2,6 milliards d’euros (+11,9%) et rassemble près de 3,9 millions de joueurs, soit +7,7% en un an. Le nombre de comptes actifs croît encore plus rapidement (+11,8%, soit 5,7 millions). Cette digitalisation traduit l’évolution des comportements, mais aussi la capacité des opérateurs agréés à capter de nouveaux publics via des plateformes fluides et des offres promotionnelles.
Enjeux de régulation et coûts sociaux
La croissance des jeux d’argent n’est pas exempte de tensions. L’OFDT estime que 4,9% des joueurs présentent un comportement problématique, soit 2,5% de la population adulte — un taux stable depuis 2019. La régulation doit donc arbitrer entre la valorisation économique de ce secteur et les externalités négatives qu’il génère.
Les inscriptions au fichier d’interdiction volontaire de jeux atteignent 73.439 en 2024, en hausse de 25,9% en un an. Le flux annuel de nouvelles demandes progresse de 28,7%, traduisant à la fois la diffusion d’outils de protection et l’augmentation des situations de vulnérabilité.
« Le marché français des jeux d’argent et de hasard confirme son dynamisme en 2024 et enregistre un niveau record d’activité », souligne l'OFDT dans son rapport. Pour les finances publiques, les recettes fiscales et parafiscales associées s’annoncent robustes ; pour les acteurs privés, l’élargissement de la clientèle et la montée en gamme des dépenses ouvrent de nouvelles perspectives. Mais pour les autorités, la priorité demeure la régulation fine d’un secteur où croissance économique et risques sociaux avancent de concert.
Les inscriptions au fichier d’interdiction volontaire de jeux atteignent 73.439 en 2024, en hausse de 25,9% en un an. Le flux annuel de nouvelles demandes progresse de 28,7%, traduisant à la fois la diffusion d’outils de protection et l’augmentation des situations de vulnérabilité.
« Le marché français des jeux d’argent et de hasard confirme son dynamisme en 2024 et enregistre un niveau record d’activité », souligne l'OFDT dans son rapport. Pour les finances publiques, les recettes fiscales et parafiscales associées s’annoncent robustes ; pour les acteurs privés, l’élargissement de la clientèle et la montée en gamme des dépenses ouvrent de nouvelles perspectives. Mais pour les autorités, la priorité demeure la régulation fine d’un secteur où croissance économique et risques sociaux avancent de concert.