Carnets de l'Economie

Immobilier : les prix progressent de 3,5% en 2018




Anton Kunin
09/01/2019

Toutes régions de France confondues, en 2018 les prix de l’immobilier ancien ont progressé de 3,5% en moyenne. En même temps, le nombre de transactions recule, révèle dans son bilan de l’année l’association LPI, qui regroupe 13 acteurs majeurs de l’immobilier.


Immobilier : les prix augmentent surtout sur la façade Ouest

Après une hausse de 4,1% en 2017, en 2018 les prix immobiliers ont connu une hausse modérée : +3,5% seulement, révèle l’association LPI. En moyenne nationale, le prix du mètre carré s’établit donc à 3 244 euros en 2018. La progression des prix est portée par les métropoles de la façade Ouest (Rennes, Bordeaux, Rouen...).

En chiffres absolus, en 2018 les prix immobiliers ont le plus augmenté à Pessac (+20%), Montreuil (+13,1%), Limoges (+12,8%), Poitiers (+11,7%), Cherbourg-en-Cotentin (+11,4%) et Rennes (+11,1%). Dans d’autres villes, on observe au contraire un recul des prix. C’est le cas du Mans (-13,9%), Saint-Étienne (-5,6%), Amiens (-3%), Dijon (-2,8%) ou encore Aix-en-Provence (-2,5%).

Pour acheter dans l’ancien, il faut 6 ans de revenus en Ile-de-France mais seulement 3,1 ans en Champagne

En 2018, pour 244 000 euros on peut acheter le plus de surface à Saint-Étienne (184 mètres carrés), Le Havre (125 mètres carrés) et Toulon (106 mètres carrés), nous apprend également l’association LPI. A contrario, le « pouvoir d’achat immobilier » est le plus faible à Nice (58 mètres carrés), Lyon (53 mètres carrés), Bordeaux (51 mètres carrés) et Paris (24 mètres carrés).

Dans son bilan annuel LPI fournit également le nombre d’années de revenus nécessaires pour acheter un bien dans telle ou telle région. Pour faire une acquisition dans l’ancien, il vaudrait mieux viser la Champagne-Ardennes (3,1 années de revenus sont nécessaires), l’Auvergne (3,2 ans), le Limousin (3,5 ans), la Haute-Normandie (3,6 ans), le Centre et la Picardie (3,7 ans) ou encore la Bretagne (3,8).


Tags : immobilier