Immobilier : avec un revenu médian, devenir propriétaire est de moins en moins possible

Les prix de l’immobilier poursuivent leur progression : sur un an, la hausse a été de 4,1% dans l’ancien et de 2,2% dans le neuf, annonçait récemment le Baromètre LPI-SeLoger des prix immobiliers. Les taux bas obligent, les candidats à l’acquisition se précipitent avant qu’il ne soit trop tard. Ainsi, sur les mois de mai, juin et juillet 2019, le nombre de transactions a progressé de 17,9%.

Dans certaines villes, la demande est telle que l’offre n’arrive pas à suivre, exacerbant encore l’envolée des prix. Sur un an, les prix des appartements dans l’ancien ont ainsi progressé de 12,8% à Saint-Nazaire, 12,1% à Colmar, 11,4% à Avignon, 11,1% à Brest, 10,8% à Roubaix, 10,5 à Tourcoing et La Rochelle ou encore 9,6% à Boulogne-Billancourt.

Face à cette flambée des prix, acheter un bien immobilier s’avère de moins en moins évident. Selon les calculs de Drimki.fr, pour un couple local au revenu médian, acheter un 75 mètres carrés n’est même plus possible dans 5 des 10 plus grandes métropoles françaises que sont Paris, Lille, Bordeaux, Lyon et Nice. « Avec les revenus médians observés par couple sur ces villes, le pouvoir d'achat immobilier est de 35 m² à Paris, de 61 m² à Bordeaux et 69 m² à Lyon », précise Olivier Colcombet, Président Directeur Général du Digit RE Group.

Pour pouvoir encore s’offrir un 75 mètres carrés en région parisienne, il faut opter pour des communes excentrées comme Aubervilliers, Villejuif, Vitry-sur-Seine ou Saint-Denis. Dans l’agglomération lyonnaise, on optera pour Caluire-et-Cuire ou Villeurbanne, et dans l’agglomération niçoise pour La Trinité, Drap ou encore Carros.