Charité bien ordonnée commence par soi-même. D’après le rapport annuel de Proxinvest, les grands patrons français des 120 sociétés composant l’indice boursier SBF 120 ont en 2015 touchés 3,5 millions d’euros en moyenne sur l’ensemble de l’année. Cela représente une généreuse augmentation de 20% par rapport à l’année précédente.
En ce qui concerne les grands patrons du CAC 40, la moyenne des rémunérations annuelles est de 5 millions d’euros, soit une progression de 18% par rapport à 2014. Des salaires sans relation aucune avec les performances des entreprises : le CAC 40 a progressé de 8,5% l’an dernier ; le chiffre d’affaires cumulé de ces entreprises a augmenté de 3%, mais le résultat opérationnel a baissé de 7% et les bénéfices nets de… 11%.
Difficile dans ces conditions de justifier de telles hausses de salaires. Sur le podium des plus grosses rémunérations, on trouve au sommet Olivier Brandicourt (Sanofi) avec 16,8 millions d’euros, puis Gilles Gobin (Rubis) avec 16,4 millions, et enfin Carlos Ghosn (Renault Nissan) avec 15,6 millions d’euros.
En ce qui concerne les grands patrons du CAC 40, la moyenne des rémunérations annuelles est de 5 millions d’euros, soit une progression de 18% par rapport à 2014. Des salaires sans relation aucune avec les performances des entreprises : le CAC 40 a progressé de 8,5% l’an dernier ; le chiffre d’affaires cumulé de ces entreprises a augmenté de 3%, mais le résultat opérationnel a baissé de 7% et les bénéfices nets de… 11%.
Difficile dans ces conditions de justifier de telles hausses de salaires. Sur le podium des plus grosses rémunérations, on trouve au sommet Olivier Brandicourt (Sanofi) avec 16,8 millions d’euros, puis Gilles Gobin (Rubis) avec 16,4 millions, et enfin Carlos Ghosn (Renault Nissan) avec 15,6 millions d’euros.
