Carnets de l'Economie

Expatriation : pour 1 actif sur 4, c’est avant tout l’opportunité d’une meilleure rémunération




Anton Kunin
18/05/2022

Bien que citée en deuxième voire troisième position, la perspective d’une meilleure rémunération est ce qui motive un grand nombre d’actifs à tenter une expatriation, apprend-on d’un sondage réalisé par le moteur de recherche d’emploi Indeed.


Les étudiants envisagent l’expatriation surtout pour des raisons personnelles

Avant l’épidémie de Covid-19, un étudiant sur quatre (27%) et un actif sur cinq (20%) avaient un projet de mobilité internationale, qu’il s’agisse d’un échange universitaire, d’un VIE/VIA ou d’une expatriation professionnelle. Chez les étudiants, les jeunes filles étaient plus nombreuses que les jeunes hommes à envisager une expérience à l’étranger (31% contre 22%). Chez les actifs, la différence passait surtout par la tranche d’âge : 34% des moins de 35 ans nourrissaient ce projet, contre seulement 13% de leurs aînés, nous apprend le moteur de recherche d’emploi Indeed au terme d’une étude réalisée en partenariat avec OpinionWay en septembre 2021 auprès de 1.076 étudiants et 1.065 actifs.

Pour les étudiants, l’expatriation est avant tout un projet personnel, l’opportunité de découvrir une autre culture (68%). Les réponses « voyager par attrait d’un pays » (50%) et « vivre une expérience humaine unique » (49%) et « améliorer son niveau en langues » (48%) sont également très souvent citées.

La progression dans la carrière, première motivation des actifs pour s’expatrier

Chez les actifs, les motivations citées sont très différentes. Ces derniers souhaitent en priorité ajouter des compétences sur le CV (28%), devant la découverte d’autres manières de travailler (26%), l’amélioration de leur niveau en langues (28%) et la recherche d’une meilleure rémunération (24%).

Ce sondage met par ailleurs en évidence que les étudiants et les actifs ayant déjà réalisé un Erasmus ont davantage l’intention de renouveler l’expérience de la mobilité internationale (47% parmi les étudiants, 63% parmi les actifs) que ceux n’ayant jamais fait d’échange universitaire (respectivement 21% et 7%).