Déficit budgétaire de l’État français : une amélioration timide grâce à la fiscalité
Selon les données officielles publiées le 6 août 2025, le déficit du budget de l’État « a atteint 100,40 milliards d’euros fin juin, en amélioration de 3 milliards d’euros par rapport à la même période l’an passé. Notamment grâce à des recettes fiscales en hausse », relaye BFMTV. Cette hausse des recettes fiscales nettes s’illustre clairement : elles atteignent 163,3 milliards d’euros, contre 156,3 milliards au 30 juin 2024, soit une augmentation de 7 milliards sur un an.
Le ministère de l’Économie précise : « Cette hausse s’explique essentiellement par la croissance des autres taxes intérieures (+3,7 milliards d’euros) en lien avec la fin du bouclier tarifaire, de l’impôt sur les sociétés net (+2,2 milliards) ainsi que de l’impôt sur le revenu net (+0,9 milliard) ». La suppression progressive du bouclier tarifaire, qui visait à amortir le choc énergétique pour les ménages, contribue donc à renflouer les caisses publiques par le biais de la fiscalité indirecte.
Le ministère de l’Économie précise : « Cette hausse s’explique essentiellement par la croissance des autres taxes intérieures (+3,7 milliards d’euros) en lien avec la fin du bouclier tarifaire, de l’impôt sur les sociétés net (+2,2 milliards) ainsi que de l’impôt sur le revenu net (+0,9 milliard) ». La suppression progressive du bouclier tarifaire, qui visait à amortir le choc énergétique pour les ménages, contribue donc à renflouer les caisses publiques par le biais de la fiscalité indirecte.
Des dépenses publiques maîtrisées, mais toujours élevées
Dans le même temps, les dépenses totales de l’État reculent très légèrement, atteignant 262,079 milliards d’euros au 30 juin 2025 contre 263,650 milliards un an plus tôt, soit une baisse de 0,6 %. Les recettes globales affichent également une progression, passant de 175,078 milliards à 182,508 milliards d’euros (+4 %).
Cependant, la structure des comptes spéciaux continue de peser sur l’équilibre budgétaire, avec un solde négatif de -20,8 milliards d’euros, en dégradation de 5,9 milliards par rapport à juin 2024. Le ministère de l’Économie nuance toutefois cette évolution et explique qu’« il s’agit d’un résultat temporaire » lié à « l’absence d’encaissements en recettes, sur le compte d’affectation spéciale ‘Participations financières de l’État’, de crédits destinés à amortir progressivement la dette liée à la crise sanitaire. Cette situation sera compensée en juillet par l’absence des dépenses associées, à destination de la Caisse de la dette publique », souligne BFMTV.
Cependant, la structure des comptes spéciaux continue de peser sur l’équilibre budgétaire, avec un solde négatif de -20,8 milliards d’euros, en dégradation de 5,9 milliards par rapport à juin 2024. Le ministère de l’Économie nuance toutefois cette évolution et explique qu’« il s’agit d’un résultat temporaire » lié à « l’absence d’encaissements en recettes, sur le compte d’affectation spéciale ‘Participations financières de l’État’, de crédits destinés à amortir progressivement la dette liée à la crise sanitaire. Cette situation sera compensée en juillet par l’absence des dépenses associées, à destination de la Caisse de la dette publique », souligne BFMTV.
Un objectif de réduction du déficit en 2025
Pour l’ensemble de l’année, la loi de finances pour 2025 fixe un cap : ramener le déficit budgétaire à 139 milliards d’euros, soit un recul de 17,3 milliards d’euros par rapport à 2024. Le gouvernement s’est engagé dans une trajectoire de redressement pluriannuel, ambitionnant de réduire de façon graduelle le besoin de financement public. Cet objectif impose la réalisation de plus de 40 milliards d’euros d’économies supplémentaires sur l’ensemble du quinquennat.
La plateforme officielle du ministère des Finances confirme ces perspectives : « Le budget de l’État pour 2025 prévoit un solde total de -138 milliards d’euros ». La structure du budget repose à plus de 90 % sur les recettes fiscales, dont la TVA, l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la TICPE représentent la majeure partie.
Malgré ce léger mieux, la situation demeure précaire. Dans son rapport du 13 février 2025, la Cour des comptes alerte : « La dynamique des recettes fiscales reste clé pour l’amélioration du solde, mais demeure fragile dans un contexte de croissance modérée et de taux d’intérêt élevés ». Si la progression des recettes fiscales et la stabilisation des dépenses constituent des signaux encourageants, la capacité à tenir les objectifs de réduction du déficit dépendra largement du maintien de la croissance économique et de la maîtrise des taux d’intérêt.
La plateforme officielle du ministère des Finances confirme ces perspectives : « Le budget de l’État pour 2025 prévoit un solde total de -138 milliards d’euros ». La structure du budget repose à plus de 90 % sur les recettes fiscales, dont la TVA, l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la TICPE représentent la majeure partie.
Malgré ce léger mieux, la situation demeure précaire. Dans son rapport du 13 février 2025, la Cour des comptes alerte : « La dynamique des recettes fiscales reste clé pour l’amélioration du solde, mais demeure fragile dans un contexte de croissance modérée et de taux d’intérêt élevés ». Si la progression des recettes fiscales et la stabilisation des dépenses constituent des signaux encourageants, la capacité à tenir les objectifs de réduction du déficit dépendra largement du maintien de la croissance économique et de la maîtrise des taux d’intérêt.