Carnets de l'Economie

47 % des recruteurs ont déjà écarté un candidat pour un mensonge sur son CV




Anton Kunin
08/02/2018

Près de la moitié des directeurs généraux et des manages ont déjà exclu un candidat à l’embauche après avoir découvert un mensonge sur son CV, apprend-t-on d’un sondage mené par le cabinet de recrutement Robert Half.


Pour les candidats à l’embauche, le sujet le plus « propice » aux mensonges est leur expérience professionnelle

Selon les directeurs et les managers interrogés par Robert Half, les candidats présentant un CV mensonger mentaient principalement sur leur expérience (55 %) et exagéraient le champ de leurs responsabilités et les tâches qu’ils accomplissaient dans leurs fonctions précédentes (26 %). 53 % des responsables de l’embauche ont également remarqué que les candidats mentaient à propos de leurs diplômes et de leurs qualifications. Par ailleurs, les candidats surestiment fréquemment leurs capacités, comme la connaissance des langues (33 %), mais aussi les compétences techniques (39 %), de direction (16 %) et de gestion de projet (12 %).

Les recruteurs franciliens sont beaucoup moins conciliants avec le mensonge que leurs homologues de province

À la lecture des résultats du sondage on apprend également que les recruteurs hommes auraient plus tendance à exclure un candidat après avoir découvert un mensonge dans son CV que les recruteurs femmes (51 % contre 41 %). Par ailleurs, les recruteurs de la région Ile-de-France seraient moins conciliants avec le mensonge que leurs homologues du reste de la France (49 % contre 28 %).

Des particularités régionales ressortent également lorsqu’on s’intéresse aux parties du CV sur lesquels les candidats ont menti. Il se trouve qu’en province on ment plus sur son expérience professionnelle qu’en Ile-de-France (67 % contre 55 %). Par ailleurs, les Franciliens mentent davantage sur leur formation, leurs diplômes et leurs qualifications (55 % contre 33 %).