Le rejet de la motion de censure à l’Assemblée nationale
Plus que jamais déterminés, les manifestants n'abandonnent pas la mobilisation et souhaitent s'opposer jusqu'à son retrait à la réforme des retraites.
La motion de censure trans-partisane déposée à l'Assemblée nationale pour forcer la démission du gouvernement et empêcher le passage de la réforme des retraites a été rejetée faute de 9 voix nécessaires. La mobilisation continue avec des manifestations non déclarées dans plusieurs villes de France et des recours constitutionnels envisagés pour faire invalider la réforme. Il fallait 287 voix pour renverser le gouvernement, la motion n'a recueilli que 278 votes favorables, soit neuf voix de moins que nécessaire pour une adoption et ses conséquences. La motion déposée par le Rassemblement National n'a également pas abouti, ne recueillant que 94 voix.
Cependant, malgré le rejet de ces motions, la mobilisation continue avec des manifestations non déclarées dans plusieurs villes de France, entraînant des affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre. Le groupe parlementaire Liot, La France Insoumise et le Rassemblement National ont partagé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel pour faire invalider la réforme des retraites. Les députés LFI ont également soumis un référendum d'initiative partagée (RIP) au Conseil Constitutionnel. L'intersyndicale a appelé de son côté à une nouvelle journée de grève et de manifestation le jeudi 23 mars 2023.
Cependant, malgré le rejet de ces motions, la mobilisation continue avec des manifestations non déclarées dans plusieurs villes de France, entraînant des affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre. Le groupe parlementaire Liot, La France Insoumise et le Rassemblement National ont partagé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel pour faire invalider la réforme des retraites. Les députés LFI ont également soumis un référendum d'initiative partagée (RIP) au Conseil Constitutionnel. L'intersyndicale a appelé de son côté à une nouvelle journée de grève et de manifestation le jeudi 23 mars 2023.
La réaction et le plan du président de la République
En réponse à cette mobilisation qui continue malgré l’adoption de la réforme, Emmanuel Macron a partagé en réunion à l’Élysée sa réaction aux protestations, qu’elles viennent des institutions, des médias ou de la rue. Il n’a nullement l’intention de dissoudre l'Assemblée ni de remanier le gouvernement. Il a également indiqué aux cadres de la majorité et du gouvernement qu’il n’allait pas convoquer de referendum sur la réforme des retraites.
Décidé tout de même à faire une apparition publique après l’épisode politique intense depuis l’annonce du passage en force par le 49.3, le président de la République va prendre la parole mercredi 22 mars 2023, à 13h, depuis l’Élysée, interviewé par Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier pour TF1 et France 2.
Décidé tout de même à faire une apparition publique après l’épisode politique intense depuis l’annonce du passage en force par le 49.3, le président de la République va prendre la parole mercredi 22 mars 2023, à 13h, depuis l’Élysée, interviewé par Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier pour TF1 et France 2.
