Carnets de l'Economie

​L'estimation de croissance du premier trimestre 2016 relevée par l'Insee




30/05/2016

Bonne nouvelle sur le front de l'économie française : elle semble aller mieux comme le dit le gouvernement. L'Insee a publié lundi 30 mai 2016 sa deuxième prévision de croissance pour le premier trimestre 2016 que l'institut de statistiques a relevé de 0,1 %. Tous les voyants sont au vert mais il faudra attendre de connaître le réel impact des grèves du mois de mai 2016 pour confirmer que la croissance est de retour.


cc/pixabay
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En attendant les prévisions de croissance du deuxième trimestre 2016, l'Insee a relevé celles du premier trimestre. L'institut table désormais sur 0,6 % de croissance lundi 30 mai 2016 soit 0,1 % de plus que précédemment et 0,2 % de plus que la croissance du dernier trimestre 2015. Une information qui conforte le gouvernement dans son objectif affiché d'atteindre une croissance de 1,5 % en 2016, minimum sur lequel les économistes s'accordent pour que les créations d'emplois soient stables.

La croissance a été supérieure qu'attendu au premier trimestre 2016 à cause, notamment, d'une hausse de la consommation des ménages. Elle a augmenté de 1 % par rapport au dernier trimestre 2015 qui a toutefois été très particulier à cause des attaques de 13 novembre et de la période de crainte qui a suivi. Que ce soit pour les biens (+1,4 %) ou les services (+0,7 %), tous les voyants semblent au vert.

L'impact positif sur la croissance vient, selon l'Insee, également d'un retour des investissements qui augmentent de 1,6 % sur un trimestre. L'Insee, dans sa première estimation de croissance, ne tablait que sur une augmentation des investissements de 0,9 %. Ce sont surtout les entreprises qui ont investi (+2,4 % par rapport au dernier trimestre 2015).

Toutefois, si le premier trimestre 2016 a bénéficié d'une période faste "post-attentats", le doute subsiste quant à l'impact des grèves de mai 2016 tandis que les achats, reportés après les attentats, ont été réalisés ce qui devrait plomber la consommation des ménages.