De lourdes taxes contre le Mexique et le Canada
Donald Trump a annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les produits en provenance du Mexique et du Canada dès son retour à la Maison-Blanche. Sur son réseau Truth Social, il a justifié cette mesure par la nécessité de mettre fin à « l’invasion de drogues, en particulier le fentanyl, et des immigrants illégaux ».
Ces déclarations font écho à la posture adoptée lors de son premier mandat, où Trump avait déjà durci les conditions des échanges avec les voisins nord-américains. Le Canada et le Mexique, tous deux fortement dépendants du marché américain, sont directement touchés. Le gouvernement de Justin Trudeau a réagi en qualifiant la relation économique entre les deux pays de « mutuellement bénéfique », tout en rappelant l’importance stratégique du Canada pour l’approvisionnement énergétique des États-Unis.
Du côté du Mexique, la présidente Claudia Sheinbaum a tenté de minimiser l’impact de cette annonce, affirmant qu’il n’y avait « aucun motif de préoccupation ». Cependant, la perspective d’une renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain en 2026 ajoute une incertitude supplémentaire pour les deux partenaires.
La Chine n’échappe pas à cette offensive protectionniste. Trump prévoit une augmentation des taxes de 10 % sur les produits chinois et envisage des droits de douane atteignant jusqu’à 60 % sur certains biens. Ces mesures ciblent notamment le secteur automobile, avec des taxes pouvant aller jusqu’à 200 % sur les véhicules assemblés au Mexique pour le marché américain.
Le président élu justifie ces décisions par la lutte contre le trafic de fentanyl et les pratiques commerciales qu’il juge « déloyales ». Pékin a immédiatement réagi en dénonçant cette politique comme étant « mutuellement préjudiciable », tout en appelant à une coopération économique bilatérale.
Ces déclarations font écho à la posture adoptée lors de son premier mandat, où Trump avait déjà durci les conditions des échanges avec les voisins nord-américains. Le Canada et le Mexique, tous deux fortement dépendants du marché américain, sont directement touchés. Le gouvernement de Justin Trudeau a réagi en qualifiant la relation économique entre les deux pays de « mutuellement bénéfique », tout en rappelant l’importance stratégique du Canada pour l’approvisionnement énergétique des États-Unis.
Du côté du Mexique, la présidente Claudia Sheinbaum a tenté de minimiser l’impact de cette annonce, affirmant qu’il n’y avait « aucun motif de préoccupation ». Cependant, la perspective d’une renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain en 2026 ajoute une incertitude supplémentaire pour les deux partenaires.
La Chine n’échappe pas à cette offensive protectionniste. Trump prévoit une augmentation des taxes de 10 % sur les produits chinois et envisage des droits de douane atteignant jusqu’à 60 % sur certains biens. Ces mesures ciblent notamment le secteur automobile, avec des taxes pouvant aller jusqu’à 200 % sur les véhicules assemblés au Mexique pour le marché américain.
Le président élu justifie ces décisions par la lutte contre le trafic de fentanyl et les pratiques commerciales qu’il juge « déloyales ». Pékin a immédiatement réagi en dénonçant cette politique comme étant « mutuellement préjudiciable », tout en appelant à une coopération économique bilatérale.
Le pari risqué de Donald Trump pour l’économie mondiale
Ces nouvelles tensions interviennent alors que l’administration Biden avait maintenu certains droits de douane imposés par Trump, exacerbant un déficit commercial persistant. Si la Chine a par le passé adopté des mesures de rétorsion ciblant des secteurs sensibles, notamment l’agriculture américaine, cette stratégie pourrait cette fois se heurter à une économie chinoise fragilisée.
La stratégie de Donald Trump repose sur un protectionnisme assumé, censé favoriser la relocalisation industrielle et protéger les entreprises américaines. Cependant, les risques d’une telle politique sont nombreux. L’imposition de nouvelles taxes pourrait alimenter l’inflation, déjà élevée aux États-Unis, et peser sur la consommation intérieure. En réponse, la Réserve fédérale pourrait être contrainte de maintenir des taux d’intérêt élevés, limitant ainsi la relance économique.
Sur le plan international, les effets se feront sentir bien au-delà de l’Amérique du Nord. En Europe, plusieurs secteurs, comme le luxe ou les spiritueux, pourraient pâtir de cette montée des barrières commerciales, tandis que la dépendance accrue aux hydrocarbures américains réduit les marges de manœuvre face à Washington.
En ravivant les tensions commerciales, Donald Trump place ses partenaires et adversaires devant un dilemme : céder à ses exigences ou risquer de lourdes conséquences économiques. Une stratégie qui, malgré ses promesses, pourrait bien s’avérer difficile à soutenir sur le long terme.
La stratégie de Donald Trump repose sur un protectionnisme assumé, censé favoriser la relocalisation industrielle et protéger les entreprises américaines. Cependant, les risques d’une telle politique sont nombreux. L’imposition de nouvelles taxes pourrait alimenter l’inflation, déjà élevée aux États-Unis, et peser sur la consommation intérieure. En réponse, la Réserve fédérale pourrait être contrainte de maintenir des taux d’intérêt élevés, limitant ainsi la relance économique.
Sur le plan international, les effets se feront sentir bien au-delà de l’Amérique du Nord. En Europe, plusieurs secteurs, comme le luxe ou les spiritueux, pourraient pâtir de cette montée des barrières commerciales, tandis que la dépendance accrue aux hydrocarbures américains réduit les marges de manœuvre face à Washington.
En ravivant les tensions commerciales, Donald Trump place ses partenaires et adversaires devant un dilemme : céder à ses exigences ou risquer de lourdes conséquences économiques. Une stratégie qui, malgré ses promesses, pourrait bien s’avérer difficile à soutenir sur le long terme.