Peu de changements malgré les attentes des salariés
Nombre de salariés font du télétravail un de leurs premiers critères pour postuler au sein d'une entreprise. Nonobstant, l'enquête du cabinet Robert Walters indique que 7 entreprises sur 10 n'ont pas aménagé ou changé leur politique sur ce sujet au cours des 12 derniers mois. Un immobilisme qui contraste fortement avec les attentes des collaborateurs, qui, pour beaucoup, considèrent la flexibilité comme essentielle. Menée auprès de 300 entreprises en octobre 2024, cette enquête souligne néanmoins que 23 % des entreprises interrogées accordent désormais une à deux journées supplémentaires de télétravail par semaine.
Selon Justine Baronnet Fruges, Senior Manager chez Robert Walters, les employeurs hésitent à imposer un retour complet au bureau, considérant qu'aujourd'hui, « le télétravail est une exigence non négociable pour de nombreux cadres. Imposer un retour au bureau à 100 % pourrait conduire à des départs ou compliquer l’attraction de talents », même si, pour les employeurs, celui-ci est associé à une meilleure productivité et constitue un levier pour la cohésion au sein de leurs équipes.
Selon Justine Baronnet Fruges, Senior Manager chez Robert Walters, les employeurs hésitent à imposer un retour complet au bureau, considérant qu'aujourd'hui, « le télétravail est une exigence non négociable pour de nombreux cadres. Imposer un retour au bureau à 100 % pourrait conduire à des départs ou compliquer l’attraction de talents », même si, pour les employeurs, celui-ci est associé à une meilleure productivité et constitue un levier pour la cohésion au sein de leurs équipes.
Un difficile équilibre
La distance entre le domicile et le bureau : le télétravail ne se limite plus à une simple question de confort. Il est désormais un des premiers points abordés à l'occasion des négociations lors d'un entretien. Selon l'étude, près de la moitié des employeurs prennent les devants et abordent cette question dès le premier entretien. De fait, seules 3 entreprises sur 10 tiennent compte de la distance géographique entre leur bureau et le domicile d'un candidat avant de le contacter et de lui répondre. Pour Justine Baronnet Fruges, « de nombreux candidats ont organisé leur vie autour de cet avantage. Lorsqu’une entreprise ne propose pas de télétravail, cela peut entraîner une perte importante de profils. »
Par ailleurs, 4 entreprises sur 10 se montrent particulièrement réticentes à l'idée d'embaucher une personne à 100 % à distance, tandis que les autres gardent cette option en cas d'urgence ou de besoins spécifiques. Mais le télétravail, de manière générale, n'a pas bonne presse au sein des entreprises : plus de la moitié d'entre elles (54 %) estiment qu'il a eu un impact négatif sur la cohésion des équipes, et 14 % notent un engagement moindre de leurs collaborateurs qui travaillent exclusivement à distance. Un équilibre délicat à trouver pour les entreprises, qui doivent répondre à la demande de flexibilité croissante du marché de l'emploi.
Par ailleurs, 4 entreprises sur 10 se montrent particulièrement réticentes à l'idée d'embaucher une personne à 100 % à distance, tandis que les autres gardent cette option en cas d'urgence ou de besoins spécifiques. Mais le télétravail, de manière générale, n'a pas bonne presse au sein des entreprises : plus de la moitié d'entre elles (54 %) estiment qu'il a eu un impact négatif sur la cohésion des équipes, et 14 % notent un engagement moindre de leurs collaborateurs qui travaillent exclusivement à distance. Un équilibre délicat à trouver pour les entreprises, qui doivent répondre à la demande de flexibilité croissante du marché de l'emploi.