La mairie de Paris et Renault ont annoncé ce mercredi 4 juillet que des voitures électriques du constructeur automobile sillonneront bientôt les rues parisiennes et franciliennes. D’ici à 2019, les utilisateurs auront accès à plus de 2 000 Zoé, Twizy et Kangoo en autopartage, avec un modèle différent de celui d’Autolib’. Le « free floating » n’implique pas de laisser et de prendre la voiture à un endroit spécifique : c’est l’opérateur qui se charge de la recharge de la batterie. Quant à l’utilisateur, il a simplement à repérer l’emplacement du véhicule le plus proche de chez lui avec l’aide d’une application mobile.
Le prix de ce nouveau service sera une « surprise », promet le constructeur, qui indique par ailleurs qu’un abonnement ne sera pas obligatoire : il suffira d’être inscrit dans l’application. La mairie de Paris a mis l’accent sur le fait que ce service d’autopartage ne sera pas le seul disponible en Ile-de-France : pas d’exclusivité ni de contrat pluriannuel, plusieurs opérateurs pourront se concurrencer dans la région. D’ailleurs, Renault ne sera pas le seul. Le groupe PSA a annoncé son intention de se lancer aussi à l’assaut du marché de l’autopartage.
À partir du troisième trimestre de l’année, les usagers trouveront des véhicules Peugeot et Citroën, 500 voitures pour commencer, en autopartage. Le constructeur automobile a lancé il y a un an son service Free2Move, qui opère déjà dans une dizaine de pays et qui compte plus d’un million de clients. Plusieurs alternatives s’offriront donc aux franciliens qui ont un besoin ponctuel d’un véhicule. Autolib’ doit cesser toute activité le 31 juillet.
