Carnets de l'Economie

Reed Hastings, patron de Netflix, annonce la fin de la télévision




27/08/2014

Il se place en prophète du numérique et, vu le succès grandissant de la plateforme Netflix qui va être lancée à la rentrée en France, il pourrait bien avoir raison. Pour Reed Hastings la télévision « vieux style », filaire ou par la TNT, est vouée à disparaître avec l’adoption de plus en plus massive des services de streaming. Une révolution numérique qui devrait avoir lieu dans les vingt prochaines années.


cc/flickr/JD Lasica
cc/flickr/JD Lasica
Si les écrans sont de plus en plus nombreux dans nos maisons, ordinateurs, tablettes, smartphones et télévisions sont omniprésents dans nos habitudes quotidiennes, c’est via internet que l’image sera diffusée dans le futur. C’est déjà le cas, mais la télévision fait de la résistance, notamment auprès des générations qui n’ont pas grandi avec la révolution du world wide web.

Mais le streaming se développe de plus en plus. Le 15 septembre 2014 Netflix va débarquer en France et même si le groupe devra se plier aux exigences de diffusion de l’Hexagone, son PDG a une vision claire de l’avenir : la télévision classique est vouée à disparaître.

Dans une interview au magazine Télérama, Reed Hastings estime même que « Canal + deviendra aussi un media sur internet ».  Le groupe français ne représenterait même pas un concurrent dangereux mais complémentaire : « nos relations sont très directes, cette concurrence sera très positive pour les consommateurs français » confie le patron de Netflix.

Seul répit pour la télévision normale ? le Sport. Sa diffusion devrait permettre à la TNT et autres chaînes de survivre un peu plus longtemps, car le sport est diffusé en direct et suivi par des millions de personnes, mêmes celles qui n’ont pas encore l’habitude des médias numériques. Mais avec les générations qui passent, le sport passera de plus en plus par le web et la télévision finira par être oubliée.










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