Carnets de l'Economie

Les Français retrouvent la confiance pour investir




Anton Kunin
24/12/2017

D’après la dernière vague du Baromètre de confiance des investisseurs, produit par Ossiam, une société de gestion spécialiste du smart beta affiliée à Natixis Investment Managers, la courbe de l’indice de confiance des investisseurs français ne cesse de monter depuis octobre 2015, le niveau de confiance actuel étant proche du plus-haut historique.


Les actions européennes bénéficient de la confiance des investisseurs, les actions US beaucoup moins

La confiance dans les actions européennes progresse de manière spectaculaire tant chez les professionnels (+4,3 points en six mois, à 16,2) que chez les particuliers (+7,2 points, à 17,3). La confiance dans les actions américaines est cependant beaucoup moins marquée (-1,1 point chez les professionnels, à -2,8, et -0,5 chez les particuliers, à 4,2).

Chez les professionnels, la confiance dans les obligations n’augmente pas depuis sa chute (l’indice se situant à -4,5), en revanche elle augmente de manière continue depuis mars 2015 (+4,5 en six mois, l’indice s’établissant à 8,7).

La confiance dans les matières premières est à son plus haut niveau (7,1 chez les professionnels et 11,1 chez les particuliers). La courbe est montante depuis octobre 2015.

Fin 2017, le contexte géopolitique guide plus qu’autre chose les choix des investisseurs

Parmi les facteurs susceptibles d’influencer leurs décisions d’investissement au cours des 12 prochains mois, les professionnels citent tout d’abord les anticipations macro-économiques (77 %), le contexte géopolitique (44 %), les résultats des sociétés cotées (40 %) et dans une moindre mesure les évolutions fiscales (18 %). Chez les investisseurs particuliers, c’est le contexte géopolitique qui prime (58 %), suivi des résultats des sociétés (45 %) et des évolutions fiscales (40 %).

La comparaison de ces résultats de fin 2017 à ceux des vagues précédentes montre que le contexte géopolitique influence beaucoup plus les décisions d’investissement (44 % contre 28 % il y a six mois), tandis que la prise en compte des facteurs comme les anticipations économiques et les résultats des sociétés diminue (77 % contre 82 % pour les premiers, 40 % contre 67 % pour les seconds).