Si les nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) a baisse de 3,4 % sur un an, il est en revanche faux d’affirmer que le nombre total de chômeurs a baissé. Il suffit de prendre une calculette et d’additionner le nombre de sans-emplois toutes catégories confondues pour arriver à un constat effrayant : leur nombre a progressé de 0,97 % en un an et de... 25,5 % depuis le début du quinquennat.
Le nombre de chômeurs des trois premières catégories a progressé de 0,5 % en un an et de 1,2 % depuis le debut du quinquennat. À part les chômeurs de la fameuse catégorie A, y entrent également les demandeurs d’emploi de la catégorie B (ceux ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) et C (ceux ayant travaillé plus de 78 heures, mais moins de 140 heures). Si on sait que la catégorie A affiche une baisse de 3,4 % en un an, les rangs des catégories B et C s’étoffent de 1,8 % et 11,8 % sur un an respectivement. La spectaculaire baisse des demandeurs d’emplois en catégorie A, tant mise en avant par le Ministère du Travail, est donc compensée par leur hausse dans d’autres catégories, et le nombre de chômeurs de ces trois catégories ne fait que s’accroître sur un an. La progression depuis le début du quinquennat est encore plus éloquente : +17,9 % de demandeurs d’emploi dans la catégorie A, +26 % dans la catégorie B et 51,6 % dans la catégorie C.
Le nombre de chômeurs dans les deux dernières catégories progresse également. Il s’agit de personnes en stage ou en formation, sans emploi (la catégorie D) et de personnes bénéficiant actuellement de contrats aidés (catégorie E). Sans doute en raison de la mise en oeuvre du plan « 500 000 formations » voulu par François Hollande, la catégorie D accueille 48,6 % davantage de chômeurs par rapport à il y a un an et 37,8 % de plus qu’au début du quinquennat. La catégorie E, quant à elle, en reçoit 1,2 % de plus en un an et 16,2 % de plus par rapport au début du quinquennat. De quoi démentir les baisses soigneusement esquissées par les communicants du gouvernement...
Le nombre de chômeurs des trois premières catégories a progressé de 0,5 % en un an et de 1,2 % depuis le debut du quinquennat. À part les chômeurs de la fameuse catégorie A, y entrent également les demandeurs d’emploi de la catégorie B (ceux ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) et C (ceux ayant travaillé plus de 78 heures, mais moins de 140 heures). Si on sait que la catégorie A affiche une baisse de 3,4 % en un an, les rangs des catégories B et C s’étoffent de 1,8 % et 11,8 % sur un an respectivement. La spectaculaire baisse des demandeurs d’emplois en catégorie A, tant mise en avant par le Ministère du Travail, est donc compensée par leur hausse dans d’autres catégories, et le nombre de chômeurs de ces trois catégories ne fait que s’accroître sur un an. La progression depuis le début du quinquennat est encore plus éloquente : +17,9 % de demandeurs d’emploi dans la catégorie A, +26 % dans la catégorie B et 51,6 % dans la catégorie C.
Le nombre de chômeurs dans les deux dernières catégories progresse également. Il s’agit de personnes en stage ou en formation, sans emploi (la catégorie D) et de personnes bénéficiant actuellement de contrats aidés (catégorie E). Sans doute en raison de la mise en oeuvre du plan « 500 000 formations » voulu par François Hollande, la catégorie D accueille 48,6 % davantage de chômeurs par rapport à il y a un an et 37,8 % de plus qu’au début du quinquennat. La catégorie E, quant à elle, en reçoit 1,2 % de plus en un an et 16,2 % de plus par rapport au début du quinquennat. De quoi démentir les baisses soigneusement esquissées par les communicants du gouvernement...