Depuis 1954 que le comité Colbert existe, ce dernier avait besoin de voix européennes pour gagner en puissance face aux eurodéputés. Ainsi, le 29 juin dernier, le comité provoquait une assemblée générale pour s'ouvrir à d'autres grandes maisons de luxe non françaises. C'est donc Herend, porcelainier hongrois qui vient se joindre au comité, accompagné des Allemands Leica et Mont Blanc et aussi du verrier tchèque Moser. Ce n'est pas par hasard que les Allemands sont les plus sollicités, car ces derniers ont une puissante voix dans l'Europe. Cependant, Élisabeth Ponsolle des Portes assure que pas plus de dix maisons étrangères intégreront à terme le Comité Colbert dont elle est la déléguée générale. Lors de cette assemblée, le Comité a toutefois invité d’autres associations européennes pour créer une alliance du nom d'Eccia. L'objectif étant de parler d’une seule voix des sujets internes et externes à l'Europe. Des sujets internes tels que les règles de distributions sélectives ou la législation du commerce transfrontalier, mais surtout des sujets portant sur les affaires à l'étranger, car 84 % de la production des maisons Colbert est exportée. Parmi l'alliance Eccia qui signifie European Cultural and Creative Industries Alliance, on compte l’italien Altagammma, le britannique Walpole et l’espagnol Circulo Espanol del lujo Fortuny.
En ouvrant ses portes à des maisons de luxe étrangères, le comité Colbert confirme sa logique européenne en établissant des plans d'action en commun avec les Allemands, les Hongrois et les Tchèques. Rappelons que jusqu'alors, le comité Colbert était exclusivement composé de maisons françaises. Ainsi, l'intégration de maisons étrangères permettra au comité de mieux faire face à la mondialisation et d'élever sa voix plus intensément pour protéger les intérêts de l'industrie du luxe. Face aux instances européennes, les projets du comité pourront ainsi être portés de façon collective et de manière individuelle auprès des représentants nationaux du parlement européen. C'est alors sur une échelle plus importante que l'industrie du luxe pourra intervenir, ce qui constitue un atout de croissance pour chaque maison de luxe. De ce fait, le Comité Colbert devient un puissant lobby européen et pourra mieux promouvoir sa vision qui allie tradition, modernité, savoir-faire et création. Une vision qui caractérise l’image de marque du Comité et qui perdure depuis 1954, date à laquelle l’association a été fondée. Rappelons que l'ensemble des maisons françaises de luxe qui composent le comité Colbert emploie pas moins de 115 000 personnes en France et rapporte un chiffre d’affaires de 26 milliards d'euros. L'industrie du luxe se porte plutôt bien et deviendra encore plus compétitive grâce à l'entrée de nouvelles sociétés au sein du Comité.
En ouvrant ses portes à des maisons de luxe étrangères, le comité Colbert confirme sa logique européenne en établissant des plans d'action en commun avec les Allemands, les Hongrois et les Tchèques. Rappelons que jusqu'alors, le comité Colbert était exclusivement composé de maisons françaises. Ainsi, l'intégration de maisons étrangères permettra au comité de mieux faire face à la mondialisation et d'élever sa voix plus intensément pour protéger les intérêts de l'industrie du luxe. Face aux instances européennes, les projets du comité pourront ainsi être portés de façon collective et de manière individuelle auprès des représentants nationaux du parlement européen. C'est alors sur une échelle plus importante que l'industrie du luxe pourra intervenir, ce qui constitue un atout de croissance pour chaque maison de luxe. De ce fait, le Comité Colbert devient un puissant lobby européen et pourra mieux promouvoir sa vision qui allie tradition, modernité, savoir-faire et création. Une vision qui caractérise l’image de marque du Comité et qui perdure depuis 1954, date à laquelle l’association a été fondée. Rappelons que l'ensemble des maisons françaises de luxe qui composent le comité Colbert emploie pas moins de 115 000 personnes en France et rapporte un chiffre d’affaires de 26 milliards d'euros. L'industrie du luxe se porte plutôt bien et deviendra encore plus compétitive grâce à l'entrée de nouvelles sociétés au sein du Comité.
