Une année de reprise malgré des obstacles
2022 a été une année charnière pour l'hôtellerie française. Malgré un début d'année difficile marqué par le variant Omicron, la guerre en Ukraine et une inflation croissante, le second semestre s'est révélé plus prometteur. La clientèle nord-américaine a fait un retour remarqué, avec des dépenses en France en hausse de 35% par rapport à 2019, atteignant 5,53 milliards d'euros. Cette dynamique a été renforcée par le maintien des clientèles domestiques et européennes de proximité.
Les taux d'occupation des hôtels ont également connu une hausse significative par rapport à 2021, bien qu'ils restent en deçà des niveaux de 2019. Le segment super-économique s'est distingué avec un taux d'occupation de 64,4% en 2022, proche des 66,1% de 2019. En revanche, les hôtels 4 et 5 étoiles, davantage dépendants de la clientèle internationale, affichent des taux d'occupation en recul par rapport à 2019.
Les taux d'occupation des hôtels ont également connu une hausse significative par rapport à 2021, bien qu'ils restent en deçà des niveaux de 2019. Le segment super-économique s'est distingué avec un taux d'occupation de 64,4% en 2022, proche des 66,1% de 2019. En revanche, les hôtels 4 et 5 étoiles, davantage dépendants de la clientèle internationale, affichent des taux d'occupation en recul par rapport à 2019.
Des perspectives encourageantes pour l'avenir
L'avenir s'annonce radieux pour l'hôtellerie française. Avec 125 nouveaux projets hôteliers prévus d'ici 2026, représentant 16 000 chambres, l'industrie démontre sa résilience. De plus, les événements sportifs majeurs à venir, tels que la Coupe du Monde de Rugby en 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, devraient stimuler davantage le secteur.
La hausse des prix moyens, qui a compensé la baisse du taux d'occupation, témoigne de la bonne santé économique du secteur. Les hôteliers, agiles face aux mutations économiques, ont su répercuter sur leurs tarifs les augmentations de leurs charges d'exploitation. Avec une croissance d'environ 20% sur les prix moyens hôteliers 3-4 étoiles en 2022 par rapport à 2021, contre une inflation d'environ 6%, l'industrie hôtelière française confirme sa robustesse.
La hausse des prix moyens, qui a compensé la baisse du taux d'occupation, témoigne de la bonne santé économique du secteur. Les hôteliers, agiles face aux mutations économiques, ont su répercuter sur leurs tarifs les augmentations de leurs charges d'exploitation. Avec une croissance d'environ 20% sur les prix moyens hôteliers 3-4 étoiles en 2022 par rapport à 2021, contre une inflation d'environ 6%, l'industrie hôtelière française confirme sa robustesse.
