Carnets de l'Economie

La Fnac mise sur le Qatar pour se relancer à l'international




14/10/2013

L'enseigne française de distribution de produits culturels fondée en 1954 vient d'annoncer qu'elle allait ouvrir, en 2014 soit soixante ans après sa fondation, un premier magasin dans la capitale qatarie, Doha. Le groupe voit dans le Moyen-Orient un marché à prendre et espère profiter des dépenses réalisées par la jeunesse d'or qatarie.


cc/flickr/[ Mooi ]
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Comme lors de l'ouverture de son premier magasin marocain, la Fnac va ouvrir le premier magasin qatari en franchise ce qui permet à la société de profiter de la grande connaissance du marché local d'un acteur économique majeur dans le commerce de détail au Qatar : Darwish Holding. Le groupe est déjà distributeur de plusieurs dizaines de marques et produits technologiques au Qatar, tels que les système hi-fi haut de gamme Bose et Ban & Olufsen. L'alliance avec Darwish Holding est donc stratégique pour l'implantation du groupe français dans le pays.


Cette alliance a aussi permis non seulement une implantation à un coût inférieur grâce au système de franchise mais aussi la possibilité de trouver un emplacement de choix. Le premier magasin Fnac de Doha devrait être ouvert dans le célèbre et très chic centre commercial Lagoona Mall, très apprécié par la jeunesse dorée et les riches de la ville.


Si ce projet est réussi, comme le souhaite la Fnac, l'enseigne pourrait ouvrir 4 autre magasins dans les cinq années à venir à Doha ce qui laisse présager aussi un développement possible dans les autres pays du Golfe. Une implantation à l’étranger qui pourrait bien palier les problèmes auxquels la Fnac doit faire face en France.


Car la Fnac a mis en place un large plan d'économie avec plusieurs dizaines de suppressions de postes en France malgré une présence très développée dans l'Hexagone avec plus de 70 magasins répartis sur le territoire. Une nécessité qui répond au problème de la concurrence du commerce en ligne, de plus en plus développé et dont la concurrence des prix, menée par une absence de personnel et de magasins physique, est difficile à tenir pour le commerce de détail.