Baisse du PIB de 5,8%
L'Insee a rendu son verdict et le tableau n'est pas reluisant pour l'économie française, qui a enregistré une contraction du produit intérieur brut de 5,8% au premier trimestre. C'est la baisse la plus importante jamais relevée depuis 1949 et le début des évaluations trimestrielles du PIB. Une contre performance d'autant plus importante que les mesures de confinement ont commencé mi-mars, soit deux semaines seulement avant la fin du trimestre. Il est donc à craindre que le deuxième trimestre soit encore plus catastrophique… Au dernier trimestre 2019, la France avait encaissé un recul de la croissance de -0,1% : avec ce second trimestre dans le rouge, le pays est donc officiellement en récession.
Le bilan des trois premiers mois montre un arrêt brutal de l'activité. La consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, est en chute de 6,1%. La consommation de biens recule au global de 7,3%, avec un point noir pour la consommation de biens manufacturés (-16,3%). Les dépenses en énergie sont également en forte baisse de 4,8% en raison de la météo clémente et des restrictions de circulation : la voiture est moins utilisée, ce qui réduit d'autant les dépenses en carburant. Les consommateurs ont en revanche acheté davantage de produits alimentaires (+2,4%).
Le bilan des trois premiers mois montre un arrêt brutal de l'activité. La consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, est en chute de 6,1%. La consommation de biens recule au global de 7,3%, avec un point noir pour la consommation de biens manufacturés (-16,3%). Les dépenses en énergie sont également en forte baisse de 4,8% en raison de la météo clémente et des restrictions de circulation : la voiture est moins utilisée, ce qui réduit d'autant les dépenses en carburant. Les consommateurs ont en revanche acheté davantage de produits alimentaires (+2,4%).
Pire qu'ailleurs en UE
Les investissements se sont fortement repliés dans le secteur de la construction (-13,8%). La demande intérieure finale hors stocks contribue à la baisse du PIB à hauteur de 6,6 points. Les exportations chutent de 6,5%, ainsi que les importations (-5,9%). Le commerce extérieur participe de la dégringolade du PIB pour 0,2 point. Les variations de stocks permettent au produit intérieur brut de remonter un peu la pente de 0,9 point.
L'Hexagone fait pire encore que d'autres pays européens. L'Italie, très touchée par l'épidémie de coronavirus et qui a fermé ses portes avant la France, affiche une contraction du PIB de 4,7% « seulement ». En Allemagne, le recul est de 3,9%, en Espagne de 5,2%. En moyenne dans l'Union européenne, la baisse du produit intérieur s'établit à 3,5%.
L'Hexagone fait pire encore que d'autres pays européens. L'Italie, très touchée par l'épidémie de coronavirus et qui a fermé ses portes avant la France, affiche une contraction du PIB de 4,7% « seulement ». En Allemagne, le recul est de 3,9%, en Espagne de 5,2%. En moyenne dans l'Union européenne, la baisse du produit intérieur s'établit à 3,5%.
