Un transfert massif, une échéance précise : 2045
Bill Gates a pris de court la scène philanthropique mondiale en déclarant, lors d’une allocution au siège de l’Union africaine, qu’il lèguerait « 99% » de ses actifs à l’Afrique au cours des vingt prochaines années. Il s’agira d’un engagement total de 200 milliards de dollars (environ 185 milliards d’euros), déployés jusqu’au 31 décembre 2045. À cette date, la Fondation Bill et Melinda Gates mettra fin à ses activités. Cette décision s’inscrit dans une stratégie définie comme « urgente, structurée et orientée vers l’impact maximum » selon le communiqué officiel. La majorité des fonds sera investie dans des projets ciblant les soins de santé primaires, la nutrition infantile et l’éducation.
Les pays pressentis pour les premiers financements sont l’Éthiopie, le Nigeria, le Rwanda, la Zambie, le Zimbabwe et le Mozambique. L’objectif affiché est d’amplifier les résultats observés localement en misant sur des gouvernements qui placent la santé publique au cœur de leurs politiques. Lors de son intervention, Bill Gates a déclaré : « La majeure partie de ce financement sera consacrée à vous aider à relever les défis ici en Afrique ». Cette redistribution se veut complémentaire d’un désengagement occidental, notamment américain, sur le continent africain.
Les pays pressentis pour les premiers financements sont l’Éthiopie, le Nigeria, le Rwanda, la Zambie, le Zimbabwe et le Mozambique. L’objectif affiché est d’amplifier les résultats observés localement en misant sur des gouvernements qui placent la santé publique au cœur de leurs politiques. Lors de son intervention, Bill Gates a déclaré : « La majeure partie de ce financement sera consacrée à vous aider à relever les défis ici en Afrique ». Cette redistribution se veut complémentaire d’un désengagement occidental, notamment américain, sur le continent africain.
Santé, IA et partenariats : un modèle d’investissement philanthropique
La Fondation Gates souhaite capitaliser sur des partenariats publics-privés en lien avec les systèmes de santé nationaux. L’intégration des nouvelles technologies occupe une place centrale dans cette stratégie. Bill Gates a évoqué le cas du Rwanda, où l’intelligence artificielle est utilisée pour interpréter des échographies prénatales et anticiper les complications. Ces initiatives seront amplifiées grâce à des fonds structurés sur vingt ans, avec un suivi strict de l’impact. « L’investissement dans les soins de santé primaires a le plus grand impact sur la santé et le bien-être des personnes », a-t-il précisé lors de son allocution.
La direction Afrique de la fondation, dirigée par le Dr Paulin Basinga, a été chargée de coordonner les allocations en lien avec les gouvernements locaux. Des personnalités comme Graça Machel ou la vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, ont salué l’annonce en soulignant son effet de levier potentiel dans un contexte de fragilisation des financements traditionnels. En anticipant sa propre dissolution, la Fondation Gates entend maximiser l’impact de son capital, tout en transférant la responsabilité de sa pérennité aux institutions africaines elles-mêmes.
La direction Afrique de la fondation, dirigée par le Dr Paulin Basinga, a été chargée de coordonner les allocations en lien avec les gouvernements locaux. Des personnalités comme Graça Machel ou la vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, ont salué l’annonce en soulignant son effet de levier potentiel dans un contexte de fragilisation des financements traditionnels. En anticipant sa propre dissolution, la Fondation Gates entend maximiser l’impact de son capital, tout en transférant la responsabilité de sa pérennité aux institutions africaines elles-mêmes.