Identifier les plus riches : seuils, revenus et concentration de la richesse
Depuis la diffusion, le 18 novembre 2025, de nouvelles données sur les revenus et le patrimoine des ménages, la compréhension de la richesse s’appuie sur des indicateurs consolidés. Ces éléments, publiés par l’Insee et l’Observatoire des inégalités, permettent d’établir un état des lieux clair et documenté du positionnement des ménages dans la distribution des ressources.
La définition statistique de la richesse repose d’abord sur les niveaux de revenu. L’Insee indique que le 0,1 % des foyers fiscaux les plus riches présentait en 2022 un revenu moyen annuel de 1 027 700 euros. Le seuil d’accès à ce groupe s’élevait la même année à 463 000 euros annuels. Selon l’Insee, ces 40 700 foyers représentaient 3,1 % du revenu total déclaré en France, soit près de 42 milliards d’euros. L’écart avec le reste de la population est significatif : le revenu médian de ces foyers était 26,2 fois supérieur à celui des autres ménages en 2022.
L’Observatoire des inégalités, qui applique une méthodologie différente fondée sur le niveau de vie après impôts, fixe pour sa part le seuil de richesse à 4 293 euros mensuels pour une personne seule. L’entrée dans le groupe des 5 % les plus riches intervient à 4 905 euros mensuels, tandis que l’accès au 1 % nécessite au moins 7 512 euros par mois, selon l’Observatoire. Cette institution ajoute que « les 10 % les plus riches gagnent au moins 3 435 euros par mois ». La distribution des salaires éclaire un autre volet des revenus. Dans le secteur privé, la moitié des salariés perçoivent moins de 2 200 euros nets mensuels, tandis que 25 % dépassent 3 000 euros, selon l’Observatoire des inégalités. Le même organisme indique que les 10 % les moins rémunérés gagnent au maximum 1 492 euros, tandis que les 10 % les mieux rémunérés perçoivent au minimum 4 334 euros.
La définition statistique de la richesse repose d’abord sur les niveaux de revenu. L’Insee indique que le 0,1 % des foyers fiscaux les plus riches présentait en 2022 un revenu moyen annuel de 1 027 700 euros. Le seuil d’accès à ce groupe s’élevait la même année à 463 000 euros annuels. Selon l’Insee, ces 40 700 foyers représentaient 3,1 % du revenu total déclaré en France, soit près de 42 milliards d’euros. L’écart avec le reste de la population est significatif : le revenu médian de ces foyers était 26,2 fois supérieur à celui des autres ménages en 2022.
L’Observatoire des inégalités, qui applique une méthodologie différente fondée sur le niveau de vie après impôts, fixe pour sa part le seuil de richesse à 4 293 euros mensuels pour une personne seule. L’entrée dans le groupe des 5 % les plus riches intervient à 4 905 euros mensuels, tandis que l’accès au 1 % nécessite au moins 7 512 euros par mois, selon l’Observatoire. Cette institution ajoute que « les 10 % les plus riches gagnent au moins 3 435 euros par mois ». La distribution des salaires éclaire un autre volet des revenus. Dans le secteur privé, la moitié des salariés perçoivent moins de 2 200 euros nets mensuels, tandis que 25 % dépassent 3 000 euros, selon l’Observatoire des inégalités. Le même organisme indique que les 10 % les moins rémunérés gagnent au maximum 1 492 euros, tandis que les 10 % les mieux rémunérés perçoivent au minimum 4 334 euros.
Le profil statistique des hauts revenus : âge, professions, patrimoine
L’analyse de la richesse en France intègre également le patrimoine. L’Insee précise qu’au début de l’année 2021, 1,6 million de ménages, soit 5,3 % d’entre eux, appartenaient simultanément aux 10 % des ménages ayant le niveau de vie le plus élevé et aux 10 % disposant du patrimoine le plus important. Leur patrimoine brut excédait 716 300 euros. Les caractéristiques sociodémographiques de ces ménages sont claires : dans 51 % des cas, la personne de référence a entre 50 et 69 ans ; 58 % sont cadres ou indépendants ; 47 % vivent en couple sans enfant.
Ces résultats doivent toutefois être replacés dans le cadre du système de redistribution. L’Insee rappelle que « depuis le milieu des années 1990, les inégalités de niveau de vie augmentent nettement avant redistribution mais de manière plus limitée après redistribution ». Cela signifie que les transferts sociaux et la fiscalité réduisent une partie des écarts, sans toutefois inverser la tendance globale d’accroissement de la richesse en haut de la distribution. En effet, l’Insee observe une progression notable de la part des revenus captés par les 1 % les plus aisés, passée de 6,4 % en 2013 à 7,7 % en 2021.
Ces résultats doivent toutefois être replacés dans le cadre du système de redistribution. L’Insee rappelle que « depuis le milieu des années 1990, les inégalités de niveau de vie augmentent nettement avant redistribution mais de manière plus limitée après redistribution ». Cela signifie que les transferts sociaux et la fiscalité réduisent une partie des écarts, sans toutefois inverser la tendance globale d’accroissement de la richesse en haut de la distribution. En effet, l’Insee observe une progression notable de la part des revenus captés par les 1 % les plus aisés, passée de 6,4 % en 2013 à 7,7 % en 2021.