Tesla décroche en Europe : une chute de 45 % aux causes multiples
C’est l’un des enseignements les plus frappants de ce printemps 2025 : Tesla, pionnier incontesté de l’électrique, voit ses ventes s’effondrer de 45,2 % sur les cinq premiers mois de l’année dans l’Union européenne. Cette dégringolade, d’autant plus marquante qu’elle intervient dans un marché globalement favorable aux motorisations zéro émission, interroge sur la capacité du constructeur américain à maintenir son avantage compétitif face à une concurrence désormais structurée.
En cause : une gamme vieillissante, une stratégie tarifaire moins agressive que celle de ses rivaux chinois et européens, et un écosystème local qui ne lui est plus aussi favorable. À l’inverse, des marques comme Cupra affichent une progression de 47,7 %, tandis que Alpine enregistre une envolée spectaculaire de 128,9 %, portée par le succès d’une offre ciblée et électrifiée.
En cause : une gamme vieillissante, une stratégie tarifaire moins agressive que celle de ses rivaux chinois et européens, et un écosystème local qui ne lui est plus aussi favorable. À l’inverse, des marques comme Cupra affichent une progression de 47,7 %, tandis que Alpine enregistre une envolée spectaculaire de 128,9 %, portée par le succès d’une offre ciblée et électrifiée.
Volkswagen solide, Stellantis en retrait : des trajectoires opposées
Le groupe Volkswagen conserve sa position dominante avec 28,5 % de parts de marché en mai, confirmant la robustesse de sa stratégie multi-marques. La firme allemande capitalise sur un portefeuille équilibré et une capacité d’adaptation aux segments électrifiés en forte croissance. En revanche, Stellantis recule de 10 % en volume cumulé depuis janvier. Ce recul traduit un déficit d’alignement entre ses modèles thermiques en perte de vitesse et l’appétence croissante du marché pour les motorisations hybrides et électriques.
Le marché allemand se positionne comme le pilier de la croissance électrique en Europe : les ventes de voitures 100 % électriques y ont bondi de 43,2 %, preuve de l’adhésion croissante des ménages à la transition énergétique et d’un écosystème industriel aligné. La Belgique confirme cette tendance avec une hausse de 26,7 %, tout comme les Pays-Bas (+6,7 %), consolidant un socle nord-européen électro-compatible. À l’inverse, la France se démarque négativement : les ventes de BEV reculent de 7,1 %, et la chute des modèles essence atteint -34,3 %.
Les données collectées par l’ACEA montrent qu’au-delà des chiffres bruts, c’est une redistribution des rapports de force industriels qui s’opère. Les constructeurs qui misent sur l’innovation dans l’électrification, l’ajustement de leur gamme et la présence locale en Europe de l’Ouest, s’en sortent mieux. Tesla, autrefois synonyme d’avant-garde, semble aujourd’hui fragilisé par son absence d’ancrage industriel profond en Europe, par la dégradation de l’image de son fondateur Elon Musk et par la montée en puissance de concurrents jouant sur la proximité logistique et culturelle avec les marchés cibles.
Le marché allemand se positionne comme le pilier de la croissance électrique en Europe : les ventes de voitures 100 % électriques y ont bondi de 43,2 %, preuve de l’adhésion croissante des ménages à la transition énergétique et d’un écosystème industriel aligné. La Belgique confirme cette tendance avec une hausse de 26,7 %, tout comme les Pays-Bas (+6,7 %), consolidant un socle nord-européen électro-compatible. À l’inverse, la France se démarque négativement : les ventes de BEV reculent de 7,1 %, et la chute des modèles essence atteint -34,3 %.
Les données collectées par l’ACEA montrent qu’au-delà des chiffres bruts, c’est une redistribution des rapports de force industriels qui s’opère. Les constructeurs qui misent sur l’innovation dans l’électrification, l’ajustement de leur gamme et la présence locale en Europe de l’Ouest, s’en sortent mieux. Tesla, autrefois synonyme d’avant-garde, semble aujourd’hui fragilisé par son absence d’ancrage industriel profond en Europe, par la dégradation de l’image de son fondateur Elon Musk et par la montée en puissance de concurrents jouant sur la proximité logistique et culturelle avec les marchés cibles.