Pourquoi travailler reste plus rentable : l'OFCE apporte enfin une explication précise
Publié le 19 décembre 2025, un document de travail de l’Observatoire français des conjonctures économiques analyse précisément l’écart entre les aides et le revenu tiré d’un emploi. À travers des simulations, l’étude montre que reprendre une activité professionnelle permet presque toujours d’améliorer son niveau de vie, y compris avec un salaire proche du SMIC et malgré la diminution des allocations.
D’abord, l’étude de l’OFCE compare le revenu disponible des ménages vivant uniquement des aides à celui des ménages reprenant un emploi. Dans tous les cas observés, le passage à l’emploi augmente le revenu final. Ainsi, même lorsque les allocations sont pleinement mobilisées, le travail reste plus rémunérateur, car le salaire s’ajoute partiellement aux prestations existantes, tout en ouvrant droit à la prime d’activité.
Ensuite, les chercheurs ont volontairement retenu une hypothèse stricte : le plein recours aux prestations sociales. Ce choix méthodologique réduit artificiellement l’écart entre allocations et emploi. Malgré cela, le constat reste clair. Comme l’expliquent les auteurs de cette étude, Guillaume Allègre et Muriel Pucci, « l’emploi est toujours plus rémunérateur que l’inactivité ». Autrement dit, même dans les scénarios les plus favorables aux aides, travailler permet de gagner davantage.
Par ailleurs, les deux auteurs soulignent que le mécanisme des aides est dégressif. Lorsque l’on commence à travailler, certaines allocations diminuent, mais pas immédiatement ni totalement. Ce décalage explique pourquoi l’emploi améliore le revenu disponible. En outre, la prime d’activité joue un rôle central : elle complète les bas salaires et renforce l’incitation financière à reprendre un emploi, notamment au SMIC.
D’abord, l’étude de l’OFCE compare le revenu disponible des ménages vivant uniquement des aides à celui des ménages reprenant un emploi. Dans tous les cas observés, le passage à l’emploi augmente le revenu final. Ainsi, même lorsque les allocations sont pleinement mobilisées, le travail reste plus rémunérateur, car le salaire s’ajoute partiellement aux prestations existantes, tout en ouvrant droit à la prime d’activité.
Ensuite, les chercheurs ont volontairement retenu une hypothèse stricte : le plein recours aux prestations sociales. Ce choix méthodologique réduit artificiellement l’écart entre allocations et emploi. Malgré cela, le constat reste clair. Comme l’expliquent les auteurs de cette étude, Guillaume Allègre et Muriel Pucci, « l’emploi est toujours plus rémunérateur que l’inactivité ». Autrement dit, même dans les scénarios les plus favorables aux aides, travailler permet de gagner davantage.
Par ailleurs, les deux auteurs soulignent que le mécanisme des aides est dégressif. Lorsque l’on commence à travailler, certaines allocations diminuent, mais pas immédiatement ni totalement. Ce décalage explique pourquoi l’emploi améliore le revenu disponible. En outre, la prime d’activité joue un rôle central : elle complète les bas salaires et renforce l’incitation financière à reprendre un emploi, notamment au SMIC.
Emploi à mi-temps : des gains réels et mesurables
Contrairement à une idée répandue, le travail à mi-temps n’annule pas l’intérêt financier par rapport aux aides. Selon les simulations de l’OFCE, une personne seule reprenant un emploi à mi-temps rémunéré au SMIC conserve une part de ses allocations tout en percevant un salaire. Ainsi, le taux effectif de gain, c’est-à-dire la part du salaire réellement conservée après réduction des aides, se situe entre 48% et 58%, selon la situation familiale.
De plus, ces chiffres montrent que travailler, même à temps partiel, permet de franchir un seuil financier significatif. Les aides seules assurent un socle minimal, mais l’emploi apporte un complément durable. À titre d’exemple, pour une personne seule passant de l’inactivité à un emploi à temps complet au SMIC, le revenu disponible augmente de 805 euros par mois, atteignant 1.656 euros, soit une hausse de 94%.
Cependant, l’étude nuance ce constat. Les gains varient selon la composition du foyer. Un parent isolé ou un ménage avec enfants bénéficie d’aides plus élevées avant la reprise d’emploi, ce qui réduit mécaniquement l’écart initial. Néanmoins, même dans ces cas, le travail reste plus avantageux que la dépendance exclusive aux allocations.
Enfin, l’analyse insiste sur l’effet cumulatif du travail. Reprendre une activité ne se limite pas à un gain immédiat. Cela ouvre aussi des droits futurs, notamment pour la retraite ou l’assurance chômage, ce que les aides ne permettent pas. Cet aspect structurel renforce encore l’intérêt économique de l’emploi.
De plus, ces chiffres montrent que travailler, même à temps partiel, permet de franchir un seuil financier significatif. Les aides seules assurent un socle minimal, mais l’emploi apporte un complément durable. À titre d’exemple, pour une personne seule passant de l’inactivité à un emploi à temps complet au SMIC, le revenu disponible augmente de 805 euros par mois, atteignant 1.656 euros, soit une hausse de 94%.
Cependant, l’étude nuance ce constat. Les gains varient selon la composition du foyer. Un parent isolé ou un ménage avec enfants bénéficie d’aides plus élevées avant la reprise d’emploi, ce qui réduit mécaniquement l’écart initial. Néanmoins, même dans ces cas, le travail reste plus avantageux que la dépendance exclusive aux allocations.
Enfin, l’analyse insiste sur l’effet cumulatif du travail. Reprendre une activité ne se limite pas à un gain immédiat. Cela ouvre aussi des droits futurs, notamment pour la retraite ou l’assurance chômage, ce que les aides ne permettent pas. Cet aspect structurel renforce encore l’intérêt économique de l’emploi.
Travailler ne garantit pas de sortir de la pauvreté
Pour autant, l’OFCE ne minimise pas les limites du système. Travailler ne garantit pas systématiquement de sortir de la pauvreté. Selon les données rappelées dans le document de travail, 7,7% des personnes en emploi restent sous le seuil de pauvreté monétaire. Ce taux grimpe même à 15,2% parmi les bénéficiaires de la prime d’activité.
Ainsi, le travail rapporte plus que les aides, mais pas toujours suffisamment pour assurer un niveau de vie confortable. Cette réalité concerne principalement les emplois faiblement rémunérés, souvent proches du SMIC, et les temps partiels subis. Les aides et allocations jouent alors un rôle d’amortisseur social indispensable, même pour les travailleurs.
En parallèle, l’étude montre que le taux effectif de gain augmente avec la durée de travail. Pour un emploi à temps plein au SMIC, il atteint entre 58% et 65% pour une personne seule, selon la présence d’enfants. Cela signifie que plus l’activité est importante, plus le gain net dépasse les aides perdues.
Enfin, les auteurs rappellent que les aides ne doivent pas être opposées à l’emploi. Elles constituent un filet de sécurité essentiel, notamment en période d’inactivité ou de transition professionnelle. Toutefois, les chiffres confirment que le système actuel reste globalement incitatif à travailler, même lorsque le salaire est modeste.
Ainsi, le travail rapporte plus que les aides, mais pas toujours suffisamment pour assurer un niveau de vie confortable. Cette réalité concerne principalement les emplois faiblement rémunérés, souvent proches du SMIC, et les temps partiels subis. Les aides et allocations jouent alors un rôle d’amortisseur social indispensable, même pour les travailleurs.
En parallèle, l’étude montre que le taux effectif de gain augmente avec la durée de travail. Pour un emploi à temps plein au SMIC, il atteint entre 58% et 65% pour une personne seule, selon la présence d’enfants. Cela signifie que plus l’activité est importante, plus le gain net dépasse les aides perdues.
Enfin, les auteurs rappellent que les aides ne doivent pas être opposées à l’emploi. Elles constituent un filet de sécurité essentiel, notamment en période d’inactivité ou de transition professionnelle. Toutefois, les chiffres confirment que le système actuel reste globalement incitatif à travailler, même lorsque le salaire est modeste.