OpenAI, l’entreprise privée la plus valorisée du monde
Contrairement à une levée de fonds traditionnelle, cette opération n’apporte pas de nouveaux capitaux à la société, comme l’a expliqué TechCrunch. La vente secondaire offre une liquidité à ceux qui détiennent déjà des parts, renforçant leur rétention. Les acheteurs sont de grands investisseurs internationaux : SoftBank, Thrive Capital, Dragoneer Investment Group, T. Rowe Price et MGX, le fonds souverain d’Abou Dhabi.
Avec cette transaction, la valorisation d’OpenAI franchit un seuil inégalé de 500 milliards de dollars, soit une hausse de 200 milliards en seulement quelques mois. Cet été encore, l’entreprise avait levé 40 milliards de dollars lors d’un tour primaire qui avait fixé sa capitalisation à 300 milliards, d’après TechCrunch. Cette progression fulgurante témoigne de l’appétit des investisseurs pour les acteurs majeurs de l’intelligence artificielle.
Avec cette transaction, la valorisation d’OpenAI franchit un seuil inégalé de 500 milliards de dollars, soit une hausse de 200 milliards en seulement quelques mois. Cet été encore, l’entreprise avait levé 40 milliards de dollars lors d’un tour primaire qui avait fixé sa capitalisation à 300 milliards, d’après TechCrunch. Cette progression fulgurante témoigne de l’appétit des investisseurs pour les acteurs majeurs de l’intelligence artificielle.
Des revenus en forte croissance mais une rentabilité encore lointaine
Si cette valorisation impressionne, elle repose sur une trajectoire de croissance qui reste coûteuse. Selon Reuters, OpenAI aurait généré environ 4,3 milliards de dollars de revenus au premier semestre 2025. Toutefois, la société continue de brûler massivement du cash, notamment pour financer ses besoins d’infrastructure. OpenAI s’est récemment engagée à dépenser près de 300 milliards de dollars sur cinq ans auprès d’Oracle Cloud. Dans le même temps, Nvidia a annoncé un projet d’investissement pouvant aller jusqu’à 100 milliards de dollars dans le cadre d’un partenariat avec OpenAI
Au-delà des chiffres, la parole du dirigeant illustre les ambitions et les précautions. Interrogé sur le risque d’une bulle, le PDG Sam Altman a reconnu la cyclicité d’un marché en pleine effervescence : « Au cours des dix années où nous avons déjà opéré et des nombreuses décennies qui nous attendent, il y aura des phases de prospérité et des phases de récession », a-t-il déclaré, selon AP News. Il a ajouté : « Certains investiront trop et perdront de l’argent, d’autres investiront trop peu et perdront beaucoup de revenus. »
La vente secondaire d’OpenAI illustre la puissance du marché des capitaux privés, capable de soutenir des valorisations supérieures à celles de nombreuses multinationales cotées. En s’imposant comme la start-up la plus valorisée au monde, OpenAI redéfinit le paysage des investissements dans la tech. Ce jalon confirme par ailleurs l’IA comme secteur clé de la décennie. Les montants engagés, qu’il s’agisse de levées de fonds, d’infrastructures ou de partenariats stratégiques, donnent la mesure d’un basculement comparable à l’émergence d’internet dans les années 2000.
Au-delà des chiffres, la parole du dirigeant illustre les ambitions et les précautions. Interrogé sur le risque d’une bulle, le PDG Sam Altman a reconnu la cyclicité d’un marché en pleine effervescence : « Au cours des dix années où nous avons déjà opéré et des nombreuses décennies qui nous attendent, il y aura des phases de prospérité et des phases de récession », a-t-il déclaré, selon AP News. Il a ajouté : « Certains investiront trop et perdront de l’argent, d’autres investiront trop peu et perdront beaucoup de revenus. »
La vente secondaire d’OpenAI illustre la puissance du marché des capitaux privés, capable de soutenir des valorisations supérieures à celles de nombreuses multinationales cotées. En s’imposant comme la start-up la plus valorisée au monde, OpenAI redéfinit le paysage des investissements dans la tech. Ce jalon confirme par ailleurs l’IA comme secteur clé de la décennie. Les montants engagés, qu’il s’agisse de levées de fonds, d’infrastructures ou de partenariats stratégiques, donnent la mesure d’un basculement comparable à l’émergence d’internet dans les années 2000.