L'idée est simple en théorie : frapper les aliments gras d'une taxe proportionnelle au niveau de calories u de la qualité nutritionnelle. La direction du Trésor avait imaginé ce dispositif dans un rapport sur les conséquences de l'obésité sur l'économie. Il s'agit de taxer les produits "au-delà d'un certain niveau de calories", préconisait le Trésor, comme cela se pratique au Mexique depuis 2014.
Faute de taxe, le Trésor propose aussi d'augmenter la TVA sur les aliments "néfastes pour la santé". Le coût de l'obésité est tel (20 milliards d'euros en 2012, soit 1% du PIB) qu'il faut maintenant se montrer créatif pour financer un montant que l'on peut comparer à celui du tabac et de l'alcool.
Mais pour Christian Eckert, le secrétaire d'État au Budget, tout comme pour son ministre de tutelle Michel Sapin, pas question de créer une nouvelle taxe. Le ministre de l'Économie a déclaré sur Radio Classique qu'il ne voulait pas de nouvelle taxe alors que la volonté est au contraire de baisser les impôts.
Faute de taxe, le Trésor propose aussi d'augmenter la TVA sur les aliments "néfastes pour la santé". Le coût de l'obésité est tel (20 milliards d'euros en 2012, soit 1% du PIB) qu'il faut maintenant se montrer créatif pour financer un montant que l'on peut comparer à celui du tabac et de l'alcool.
Mais pour Christian Eckert, le secrétaire d'État au Budget, tout comme pour son ministre de tutelle Michel Sapin, pas question de créer une nouvelle taxe. Le ministre de l'Économie a déclaré sur Radio Classique qu'il ne voulait pas de nouvelle taxe alors que la volonté est au contraire de baisser les impôts.