Chômage : une stabilisation trompeuse dans un climat économique incertain
Avec 2,3 millions d’actifs sans emploi, le chômage reste ancré à son niveau du premier trimestre 2025, poursuivant une phase d’atterrissage amorcée fin 2024. Sur une base annuelle, on observe une progression marginale de 0,1 point, signal faible mais significatif dans un contexte de ralentissement de la croissance et de risques commerciaux internationaux.
Ce maintien à 7,5 % reste cependant inférieur de 0,5 point au niveau pré-Covid (fin 2019), preuve que les ajustements structurels post-pandémiques ont porté leurs fruits en matière de maintien dans l’emploi.
Ce maintien à 7,5 % reste cependant inférieur de 0,5 point au niveau pré-Covid (fin 2019), preuve que les ajustements structurels post-pandémiques ont porté leurs fruits en matière de maintien dans l’emploi.
Des signaux d’alerte au cœur du marché du travail
Pour les entreprises, c’est le comportement du noyau dur des actifs qui interpelle. Le taux de chômage des 25-49 ans s’établit à 6,9 %, en hausse de 0,2 point sur le trimestre, traduisant une forme de tension sur les recrutements, y compris dans les métiers historiquement porteurs.
En parallèle : Les jeunes (15-24 ans), bien que toujours les plus touchés, voient leur situation légèrement s’améliorer : 19 % de chômage (-0,2 point). Une amélioration en trompe-l’œil, car le niveau reste 1,2 point supérieur à celui de l’an dernier. Les seniors (50 ans et plus) conservent un taux stable à 4,8 %, niveau historiquement bas. Du côté du genre, le chômage des femmes est stable à 7,3 %, tandis que celui des hommes grimpe à 7,7 %, confirmant un reflux différencié selon les secteurs d’activité.
En parallèle : Les jeunes (15-24 ans), bien que toujours les plus touchés, voient leur situation légèrement s’améliorer : 19 % de chômage (-0,2 point). Une amélioration en trompe-l’œil, car le niveau reste 1,2 point supérieur à celui de l’an dernier. Les seniors (50 ans et plus) conservent un taux stable à 4,8 %, niveau historiquement bas. Du côté du genre, le chômage des femmes est stable à 7,3 %, tandis que celui des hommes grimpe à 7,7 %, confirmant un reflux différencié selon les secteurs d’activité.
Un taux d’emploi record pour la France
Malgré ces tensions, l’un des indicateurs les plus suivis par les employeurs reste orienté positivement : le taux d’emploi atteint 69,6 %, soit son plus haut niveau depuis 1975. Cette dynamique, en progression constante depuis trois trimestres, témoigne de la résilience du marché du travail français. Parallèlement, l’amélioration du halo autour du chômage mérite d’être soulignée. Ce groupe marginalisé du marché du travail — constitué de personnes souhaitant travailler mais non considérées comme chômeuses — recule à 1,9 million de personnes, soit 4,4 % des 15-64 ans, en baisse de 0,2 point sur un an.
Le taux de sous-emploi, en baisse à 4,5 %, marque une légère amélioration du taux d’utilisation de la main-d’œuvre. Cependant, une part importante du temps partiel reste subi, en particulier dans les secteurs à dominante féminine et tertiaire. Ce point reste crucial pour les entreprises de services, confrontées à des enjeux de fidélisation des salariés et de montée en compétence des profils précaires.
Le taux de sous-emploi, en baisse à 4,5 %, marque une légère amélioration du taux d’utilisation de la main-d’œuvre. Cependant, une part importante du temps partiel reste subi, en particulier dans les secteurs à dominante féminine et tertiaire. Ce point reste crucial pour les entreprises de services, confrontées à des enjeux de fidélisation des salariés et de montée en compétence des profils précaires.