Un déficit en recul, mais structurellement élevé
Le 5 septembre 2025, l’Insee et la Direction générale des douanes ont publié les chiffres du commerce extérieur français pour le mois de juillet. Ils indiquent que le déficit commercial s’élève à –6,5 milliards d’euros, en amélioration de 0,2 milliard par rapport à juin. Cette évolution positive tient à la progression des exportations, notamment dans l’énergie, alors que les importations continuent de croître.
Les exportations progressent de 0,5 milliard pour atteindre 51,2 milliards, alors que les importations augmentent de 0,3 milliard à 57,7 milliards. En données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, la lecture se nuance encore. Selon Reuters, le déficit corrigé est de –5,56 milliards, contre –7,16 milliards en juin. Les exportations corrigées atteignent 52,12 milliards, les importations 57,67 milliards.
Les exportations progressent de 0,5 milliard pour atteindre 51,2 milliards, alors que les importations augmentent de 0,3 milliard à 57,7 milliards. En données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, la lecture se nuance encore. Selon Reuters, le déficit corrigé est de –5,56 milliards, contre –7,16 milliards en juin. Les exportations corrigées atteignent 52,12 milliards, les importations 57,67 milliards.
L’énergie, principal facteur de réduction du déficit
La composante énergétique constitue le moteur principal de l’amélioration de juillet. Le solde énergétique se contracte à –3,6 milliards d’euros, contre –3,9 milliards le mois précédent, soit un gain de 0,3 milliard. Cette amélioration repose sur deux mouvements conjoints : une baisse des importations d’énergie de –0,1 milliard (–1,7 %) et une hausse des exportations de +0,2 milliard (+10 %).
Selon les services douaniers, « les évolutions des échanges d’énergie en juillet s’expliquent essentiellement par la baisse des volumes des produits échangés. En effet, les prix de l’énergie… augmentent sensiblement à l’importation et beaucoup plus fortement à l’exportation » Cet effet prix, bien que bénéfique à court terme, comporte une part d’aléa : la moindre consommation de volumes importés et la valorisation plus forte des exportations expliquent le redressement. Si les conditions de marché venaient à se normaliser, le solde énergétique pourrait redevenir un facteur de déficit
Selon les services douaniers, « les évolutions des échanges d’énergie en juillet s’expliquent essentiellement par la baisse des volumes des produits échangés. En effet, les prix de l’énergie… augmentent sensiblement à l’importation et beaucoup plus fortement à l’exportation » Cet effet prix, bien que bénéfique à court terme, comporte une part d’aléa : la moindre consommation de volumes importés et la valorisation plus forte des exportations expliquent le redressement. Si les conditions de marché venaient à se normaliser, le solde énergétique pourrait redevenir un facteur de déficit
Hors énergie : une dégradation des biens manufacturés et de consommation
En dehors de l’énergie, le constat est moins favorable. Le solde des échanges de biens hors énergie se dégrade légèrement de 0,1 milliard, selon la DGDDI. Les biens manufacturés enregistrent une détérioration de 0,2 milliard. Cette catégorie, qui regroupe notamment les produits industriels à forte valeur ajoutée, reste l’un des points faibles du commerce extérieur français. En parallèle, les biens de consommation accusent un déficit de –1,1 milliard, en aggravation de 0,2 milliard sur un mois. Ce recul s’explique par une hausse des importations de 0,2 milliard, alors que les exportations demeurent stables (DGDDI, 5 septembre 2025).
En glissement annuel, l’écart est encore plus marqué : les importations de biens de consommation progressent de +10,7 %, tandis que les exportations n’augmentent que de +2,0 %.
En glissement annuel, l’écart est encore plus marqué : les importations de biens de consommation progressent de +10,7 %, tandis que les exportations n’augmentent que de +2,0 %.