Une révision à la hausse portée par l’acquis de croissance
Selon l’Insee, le produit intérieur brut a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre 2025, après +0,1 % au premier trimestre. Cette dynamique, plus soutenue qu’attendu, améliore mécaniquement l’acquis de croissance pour l’année. Ainsi, l’institut prévoit désormais une hausse du PIB de 0,3 % au troisième trimestre et de 0,2 % au quatrième trimestre. Ces évolutions aboutiraient à une progression annuelle de 0,8 %.
L’Insee souligne que cette amélioration reste modeste et qu’elle ne traduit pas un redémarrage général de l’activité. Le diagnostic global reste celui d’une économie française évoluant « à rebours de la timide embellie européenne ». La révision traduit surtout une situation moins dégradée que prévu dans certaines branches, permettant à la croissance annuelle d’être légèrement relevée.
L’Insee souligne que cette amélioration reste modeste et qu’elle ne traduit pas un redémarrage général de l’activité. Le diagnostic global reste celui d’une économie française évoluant « à rebours de la timide embellie européenne ». La révision traduit surtout une situation moins dégradée que prévu dans certaines branches, permettant à la croissance annuelle d’être légèrement relevée.
Des ménages prudents, un déficit de confiance persistant
L’institut met en avant le rôle central du climat de confiance. La dépense des ménages reste contrainte par une prudence accrue, en raison d’un pouvoir d’achat encore fragile et d’une perception incertaine de l’avenir. L’Insee note que les ménages privilégient l’épargne de précaution, ce qui limite la contribution de la consommation à la croissance. De leur côté, les entreprises hésitent à investir. Le manque de visibilité, conjugué à des conditions de financement toujours restrictives, retarde les décisions en matière d’équipements et d’embauches.
Malgré ce contexte, l’Insee identifie plusieurs branches qui continuent de jouer un rôle d’amortisseur. Le tourisme conserve une bonne dynamique, portée par la fréquentation intérieure et internationale. L’immobilier, bien qu’affaibli par la hausse des taux et le recul de la construction, maintient certains segments actifs, en particulier dans l’ancien.
L’aéronautique reste également un secteur de soutien. Les carnets de commandes, élevés, alimentent une production régulière et stimulent les sous-traitants. Enfin, l’agriculture contribue positivement, grâce à une stabilité relative de la production et à une modération des prix après les tensions passées.
Malgré ce contexte, l’Insee identifie plusieurs branches qui continuent de jouer un rôle d’amortisseur. Le tourisme conserve une bonne dynamique, portée par la fréquentation intérieure et internationale. L’immobilier, bien qu’affaibli par la hausse des taux et le recul de la construction, maintient certains segments actifs, en particulier dans l’ancien.
L’aéronautique reste également un secteur de soutien. Les carnets de commandes, élevés, alimentent une production régulière et stimulent les sous-traitants. Enfin, l’agriculture contribue positivement, grâce à une stabilité relative de la production et à une modération des prix après les tensions passées.
Un bilan contrasté pour l’économie française
La note de conjoncture insiste sur le caractère ambivalent de cette révision. Si la croissance de 2025 atteindrait finalement 0,8 %, l’institut ne masque pas la faiblesse de la dynamique sous-jacente. L’Insee rappelle que l’économie française reste dépendante de quelques branches spécifiques et que l’absence de confiance des agents économiques limite la portée de l’amélioration.
La trajectoire annoncée reste donc celle d’une progression lente, en décalage avec les tendances européennes, et insuffisante pour traduire un véritable rebond. L’Insee conclut que la France connaîtra en 2025 « un peu de croissance », mais sur fond d’une conjoncture durablement fragile.
La trajectoire annoncée reste donc celle d’une progression lente, en décalage avec les tendances européennes, et insuffisante pour traduire un véritable rebond. L’Insee conclut que la France connaîtra en 2025 « un peu de croissance », mais sur fond d’une conjoncture durablement fragile.