Chômage : un retournement de tendance sur fond de ralentissement économique
Entre juillet et septembre 2025, la France compte 5 698 300 inscrits à France Travail dans les catégories A, B et C, selon les données publiées par la Dares le 28 octobre 2025. Ce chiffre marque une hausse de 1,5 % sur le trimestre, soit +86 200 personnes, et une progression de 5,3 % sur un an.
Ce rebond intervient dans un contexte de ralentissement de la croissance et d’un essoufflement du rythme de création d’emploi. Après plusieurs trimestres de stabilité, le marché du travail français commence à ressentir les effets d’un environnement plus contraint : hausse des coûts de financement, incertitude géopolitique et moindre dynamisme de la demande intérieure.
La hausse touche d’abord la catégorie A, qui regroupe les personnes sans aucun emploi. En moyenne sur le trimestre, 3 263 500 demandeurs d’emploi sont recensés dans cette catégorie, soit +1,6 % en trois mois (+51 100 personnes) et +7,6 % sur un an. Les catégories B et C, qui concernent les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite, regroupent désormais 2 434 900 personnes, en progression de +1,5 %.
La Dares précise par ailleurs que, même en excluant les effets d’inscriptions automatiques de nouveaux publics — notamment les bénéficiaires du RSA et les jeunes en parcours d’accompagnement —, la tendance reste positive : +0,7 % pour la catégorie A et +6,3 % sur un an. Autrement dit, la remontée du chômage ne résulte pas uniquement d’un élargissement statistique : elle reflète un ralentissement effectif du marché de l’emploi.
Ce rebond intervient dans un contexte de ralentissement de la croissance et d’un essoufflement du rythme de création d’emploi. Après plusieurs trimestres de stabilité, le marché du travail français commence à ressentir les effets d’un environnement plus contraint : hausse des coûts de financement, incertitude géopolitique et moindre dynamisme de la demande intérieure.
La hausse touche d’abord la catégorie A, qui regroupe les personnes sans aucun emploi. En moyenne sur le trimestre, 3 263 500 demandeurs d’emploi sont recensés dans cette catégorie, soit +1,6 % en trois mois (+51 100 personnes) et +7,6 % sur un an. Les catégories B et C, qui concernent les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite, regroupent désormais 2 434 900 personnes, en progression de +1,5 %.
La Dares précise par ailleurs que, même en excluant les effets d’inscriptions automatiques de nouveaux publics — notamment les bénéficiaires du RSA et les jeunes en parcours d’accompagnement —, la tendance reste positive : +0,7 % pour la catégorie A et +6,3 % sur un an. Autrement dit, la remontée du chômage ne résulte pas uniquement d’un élargissement statistique : elle reflète un ralentissement effectif du marché de l’emploi.
Un effet conjoncturel amplifié par des facteurs administratifs
La Dares souligne que les chiffres du trimestre sont également influencés par la baisse du nombre de radiations administratives, passées de 45 000 par mois au 1er trimestre à seulement 2 000 cet été. Ce recul, lié à la suspension temporaire du décret sur les sanctions, a mécaniquement accru le nombre de personnes restant inscrites à France Travail. Mais cet effet ne suffit pas à expliquer la hausse globale : le mouvement reste perceptible même à champ constant.
Autre élément à prendre en compte : les nouvelles catégories F et G, introduites début 2025, recensent respectivement les personnes en parcours social et celles en attente d’orientation. Bien qu’elles ne soient pas intégrées aux statistiques principales, elles témoignent de l’élargissement du périmètre de suivi et de la montée des publics en transition professionnelle. Au total, toutes catégories confondues (A à E), 6 445 600 personnes sont désormais inscrites à France Travail, soit +1,5 % sur le trimestre et +4,4 % sur un an.
Ce troisième trimestre conforte l’idée d’un marché du travail entré dans une phase d’ajustement. Après deux années de forte résilience, l’emploi salarié semble désormais évoluer en décalage avec l’activité économique. Les créations de postes ralentissent, et la demande d’emploi se stabilise à un niveau élevé.
Autre élément à prendre en compte : les nouvelles catégories F et G, introduites début 2025, recensent respectivement les personnes en parcours social et celles en attente d’orientation. Bien qu’elles ne soient pas intégrées aux statistiques principales, elles témoignent de l’élargissement du périmètre de suivi et de la montée des publics en transition professionnelle. Au total, toutes catégories confondues (A à E), 6 445 600 personnes sont désormais inscrites à France Travail, soit +1,5 % sur le trimestre et +4,4 % sur un an.
Ce troisième trimestre conforte l’idée d’un marché du travail entré dans une phase d’ajustement. Après deux années de forte résilience, l’emploi salarié semble désormais évoluer en décalage avec l’activité économique. Les créations de postes ralentissent, et la demande d’emploi se stabilise à un niveau élevé.